Faut-il forcément proposer un goûter ou un en-cas aux enfants qui participent à une rencontre sportive scolaire ? Ou seulement lorsque la dépense énergétique est importante ? Quels types d’aliments proposer ? Sous quelle forme ? Une fiche santé répond aux questions que se pose tout animateur Usep. « Goûter ou en-cas », pourquoi poser la question en ces termes ? Rituellement, les rencontres Usep s’accompagnent d’un goûter qui en marque la fin et participe de leur convivialité, avec une dimension de récompense. L’en-cas est davantage identifié à un besoin énergétique. Poser la question, c’est inviter à s’interroger sur les besoins de l’enfant, qui sont différents s’il participe à une course de durée en hiver ou une rencontre pétanque en été. Ou s’il court à 9 h ou à 11 h 30, avec un repas derrière. L’en-cas permet aussi de répondre au fait que de nombreux enfants ne déjeunent pas, ou pas suffisamment, le matin. Ce n’est pas seulement une question de milieu social : beaucoup ont du mal à petit déjeuner de façon conséquente le matin. Et s’ils doivent courir 20 minutes, ils vont ressentir un besoin énergétique. Goûter ou en-cas : à chacun son rôle, sa composition, son moment. La fiche va-t-elle à l’encontre du présupposé selon lequel il n’y a pas de rencontre Usep sans goûter ? Non, mais il invite à dépasser la notion de récompense, qui a longtemps été très présente à l’Usep. Dès qu’il s’agissait de courir, il y avait remise de médaille, d’un diplôme et d’un goûter sucré, genre pain au chocolat. Cela a évolué, y compris du côté de la boisson, où l’on privilégie des jus de fruits de production locale et surtout l’eau, seule boisson nécessaire et indispensable. L’idéal, ce sont d’ailleurs des points d’eau facilement accessibles. Que proposer à manger, quand et comment ? Pas seulement du sucré, mais aussi du salé. Autre suggestion : proposer des fruits au lieu d’un gâteau. Des pommes, qui ont l’avantage de se conserver et de se couper facilement en quartiers : deux ou trois quartiers par enfants ça suffit, ça hydrate et c’est énergétique. Cela peut aussi être des morceaux de mangue, des tranches de melon ou des frites de carotte ou de concombre, même si ça donne un peu plus de boulot : en fin de matinée, bien présenté, ça passe très bien ! Des céréales et des fruits secs donneront de l’énergie et, en automne-hiver, sur un cross, on peut imaginer proposer un bouillon chaud. Et évitons le suremballage, pensons au vrac ! Faut-il oser le libre-service ? Parmi les enfants qui, interrogés avec la réglette des émotions, disent n’avoir pas ressenti de plaisir dans lors d’un cross, il y a ceux qui n’aiment pas courir, ceux qui ne possédaient pas la tenue adéquate et ceux qui manquaient d’énergie parce qu’ils avaient faim, faute de petit déjeuner, le repas le plus important de la journée. L’en-cas permettant de les sustenter peut en effet être proposé sur un stand ouvert, avant même la pratique sportive, à ceux qui en ressentent le besoin. Et pourquoi ne pas y ajouter une information sur l’alimentation et les besoins énergétiques en déployant les panneaux de bandes dessinées de l’Attitude santé ? Donner à lire tout en grignotant aide à faire passer le message. Le libre-service ne favorise pas la surconsommation par gourmandise. Nous l’avons testé sur des rencontres de masse : jamais on ne voit des enfants s’attarder au buffet. Ils ont trop envie de participer, et ceux qui seraient tentés s’aperçoivent bien que les autres se servent de façon modérée. Cela tient aussi aux aliments proposés : des morceaux de pomme ou de carottes, on n’avale pas ça comme des bonbons ! Télécharger la fiche « goûter »
La rencontre sportive associative Usep rugby 2023 répond à un double objectif : rendre les enfants pleinement acteurs de celle-ci et lever les éventuelles appréhensions des enseignants en entrant dans l’activité par le jeu « au toucher » ou « au contact ». Faire découvrir les bases du jeu au plus grand nombre : l’objectif n’a pas changé, mais la rencontre sportive associative Usep rugby 2023 actualise les formules élaborées depuis la première action Scolarugby initiée en 2005. Cette rencontre actualisée dans la perspective de la prochaine Coupe du monde en France répond au nouveau concept Écol’Ovale de la Fédération française de rugby. Pour le premier degré, celle-ci propose une entrée dans l’activité par le « jeu au toucher 2 secondes » dans une formule de pratique à 5. Pour le défenseur, il s’agit de toucher le porteur de balle entre la ceinture et les épaules avec les deux mains simultanément. L’attaquant porteur du ballon a alors deux secondes pour faire une passe que ses opposants n’ont pas le droit d’empêcher. Cette adaptation des règles supprime le plaquage et réduit les risques de choc, levant ainsi les appréhensions que nourrissent parfois les enseignants. Cette nouvelle proposition répond également au principe de l’enfant « organisateur de sa rencontre ». Celui-ci est décliné avant, pendant et après la rencontre et symbolisé par la prise en charge de l’arbitrage par les enfants eux-mêmes. La rencontre sportive associative Usep rugby : le document pédagogique
Comment favoriser la réflexion des enfants sur la question de la laïcité ? Un groupe de travail national travaille à outiller les enseignants sur la question. Chaque année, à l’occasion de la Journée nationale de la laïcité du 9 décembre, l’Usep leur propose aussi de faire vivre aux élèves, dès la maternelle, des rencontres autour de jeux coopératifs et de temps de débat. La laïcité est constitutive de l’Usep, et implicite dans ses actions. Mais il convient aujourd’hui de la rendre plus explicite. C’est pourquoi un groupe de travail national est chargé d’outiller les enseignants et les animateurs Usep pour qu’ils puissent faire de la pédagogie de la laïcité. Fédérateur parmi les enseignants, ce sujet est en effet également très sensible et parfois tabou lorsqu’ils ne savent pas comment l’aborder. La mission de ce groupe de travail est d’aider les professeurs des écoles à tenir un discours commun, tout en installant dans le temps des actions permettant de faire vivre la charte de la laïcité à l’école avec l’Usep. C’est pourquoi, quelques semaines après le meurtre du professeur d’histoire Samuel Paty, l’Usep a donné en 2020 une dimension particulière à la Journée de la laïcité fixée chaque année le 9 décembre. Près de 940 classes, au sein de 263 associations d’école, ont répondu à l’invitation de « Faire vivre la Charte de la laïcité avec l’Usep » durant la semaine du 7 au 11 décembre. Au total, 20 000 enfants, dans une cinquantaine de départements, ont participé à cette action symbolisée par la réalisation d’arbres de la laïcité. Sur une journée ou toute la semaine, classes et écoles ont décliné des ateliers sportifs mettant permettant aux enfants de se questionner, d’échanger et de verbaliser autour de la laïcité, à travers les notions de solidarité, d’équité, d’égalité et de vivre ensemble. Cette action sera reconduite chaque année avec une plus grande ampleur. Dès 2021, elle sera organisée du 20 novembre au 9 décembre, période qui va de la Journée des droits de l’enfant à la Journée de la laïcité, en passant par la Journée du handicap du 3 décembre. Car ces trois thèmes sont trois facettes du vivre ensemble qu’incarnent les rencontres sportives Usep.
« Vivre sa passion ! » et « Croire en ses rêves ! » : ces deux ouvrages aux titres explicites s’adressent aux petites filles qui aiment le sport, et plus encore à celles qui souhaitent persévérer dans leur pratique, voire en faire un choix de vie. Le premier raconte comment le goût de la mer a entraîné « six filles dans la course du Vendée Globe » ; le second se présente comme le journal intime de la footballeuse Amandine Henry. Arrivée 12e et première femme du Vendée Globe, Clarisse Crémer l’a souvent répété à son retour sur les pontons : « Je suis un marin. » Sous-entendu : « comme un autre ». Et si le mot ne se décline pas encore au féminin (sinon pour caractériser des peintures d’inspiration maritime), Clarisse Crémer n’est plus une exception puisque pas moins de six femmes ont pris part à cette édition 2020. Six navigatrices dont Vivre sa passion ! raconte le chemin jusqu’à la ligne de départ de la plus longue et difficile des courses autour du monde. Il y a donc Clarisse Crémer, la parisienne forte en maths, passée par une grande école de commerce avant de s’installer en Bretagne, puis d’imiter son fiancé en s’engageant dans la très formatrice mini-transat, course transatlantique en solitaire et sans assistance, effectuée à bord de petits voiliers de 6,50 m. « Si lui l’a fait, pourquoi pas moi ?! » On a vu jusqu’où ce genre de réflexion l’a menée… Dans ce sextuor figurent aussi les britanniques Pip Hare (arrivée deux semaines après le vainqueur) et Miranda Merron (établie dans la Manche, à Barneville-Carteret), et la jeune monitrice de voile Alexia Barrier, plus habituée à la Méditerranée. Une fois doublé le cap Horn, celle-ci a assumé sa place de dernière au classement en prenant le soleil en maillot de bain sur le pont de son voilier. Quant à Samantha Davies et Isabelle Joschke, qui ont joué la « gagne » avant de devoir abandonner en raison de lourdes avaries, elles ont décidé de faire ensemble la route du retour : un bel exemple de solidarité féminine, au risque du cliché… En tout cas, fille ou garçon, qui n’a pas envie de mieux connaître ces sportives de caractère ? Avec peut-être, pour certaines écolières ayant participé à la course virtuelle du Vendée Globe avec l’Usep, le désir secret de les prendre pour modèle… Vivre sa passion !, six filles dans la course du Vendée Globe, Rageot, 2020, 156 pages, 10,90 €. Parcours d’obstacles Dans un autre genre, le parcours de la footballeuse Amandine Henry n’a pas été simple non plus. Depuis l’âge de 5 ans, celle-ci jouait avec ses copains dans son club de Lomme (Nord) et y montrait un talent exceptionnel. On lui conseilla d’aller frapper à la porte du LOSC, le prestigieux club de Lille. Mais elle trouva porte close : l’espoir de faire du football son métier était à l’époque réservé aux garçons, alors pas question de prendre des filles au centre de formation. Forte du soutien indéfectible de ses parents, Amandine Henry alla donc empiler les buts pour la modeste équipe de l’Iris Club de Lambersart, avant d’entrer à 17 ans au centre national de Clairefontaine, puis d’être recrutée par l’Olympique lyonnais. La voie royale, jusqu’à devenir capitaine de l’équipe de France… Aujourd’hui âgée de 31 ans, elle sait qu’elle a eu raison de s’obstiner à Croire en ses rêves !, même si tout n’est pas rose dans le football de haut niveau. En témoignent ses relations difficiles avec la sélectionneuse des Bleues, qui ont fait la une des journaux spécialisés… Et si les deux compétitions pour lesquels ces deux récits de littérature jeunesse avaient été programmés – la Coupe du monde de football 2019 et le Vendée Globe 2020 – appartiennent à présent au passé, les leçons de vie qu’ils proposent méritent toujours d’être lues et écoutées. Croire en ses rêves !, Amandine Henry, Rageot, 2019, 156 pages, 10,90 €.
Comment, dans la foulée du défi collectif « Tous vers Tokyo » et de la Semaine olympique et paralympique de février, prolonger la mobilisation des associations Usep ? Et sur quelles actions appuyer l’événement national Unis’vers 2024 ? Bilan prospectif avec Philippe Delamarre, en charge de la Dynamique 2024. Philippe Delamarre, pour les associations Usep, le fil rouge de la Semaine olympique et paralympique 2021 était le défi collectif « Tous vers Tokyo » : a-t-il été relevé ? Oui ! La performance collective des 54 584 enfants participants, engagés au sein de plus de 2 700 classes, leur ont permis de couvrir 65 584 km ! Trois fois plus que les 19 000 km qui séparent Paris de Tokyo ! Ce symbole a été bien compris des enfants et des enseignants et ce dispositif ouvert, à décliner à sa façon, de la petite section au CM2, a fonctionné comme nous l’espérions. Au-delà, quel bilan tirer de cette édition 2021 contrariée par le contexte sanitaire ? Je le résumerai par cette expression : « l’enthousiasme, malgré » : malgré un protocole contraignant, un climat anxiogène et une météo peu favorable, les collègues se sont engagés avec enthousiasme. Une professeure des écoles de cours moyen nous a dit : « Mes élèves n’ont jamais eu autant envie de se surpasser. » En moyenne section de maternelle : « Ils ont adoré la course aux bouchons, et en ont redemandé ! » En CE1 : « Merci pour votre initiative, mes élèves ont pris goût aux défis sportifs. » Je retiens aussi la prise de conscience générale de la nécessité de faire davantage d’activité physique. La recommandation de l’OMS, c’est au moins une heure d’activité physique par jour. Dans cet esprit, il est indispensable de dépasser l’existant : 3 heures d’EPS partout, la possibilité pour chaque enfant qui le souhaite de faire du sport scolaire, et des liens plus étroits entre l’Usep et les fédérations sportives. C’est à ces conditions que l’on pourra agir durablement pour que chaque jeune soit bien dans son corps et dans sa tête ! Comment l’événement national Unis’vers 2024 va-t-il à présent accompagner cette dynamique ? Nous y réfléchissons au sein du groupe de travail Dynamique 2024, avec le souci que ces actions soient initiées au plus près des associations. Comme pour « Tous vers Tokyo », l’idée c’est « partout et ensemble », en espérant que d’ici la Journée olympique du 23 juin, il sera possible de brasser les écoles et les enfants. Ensuite, allons-nous proposer un thème, comme une fête des relais où chaque association serait libre d’imaginer le sien ? Nous verrons. Et n’oublions pas qu’au-delà des symboles et de la formule retenue, ce qui importe avant tout c’est de développer la pratique physique et sportive des enfants.
Le protocole est à votre disposition, n’hésitez pas à le réutiliser pour vos rencontres de secteur.
En étant affilié à l’USEP vous avez la possibilité d’emprunter notre matériel sportif. Si vous êtes intéressés pour réserver, veuillez nous contacter par mail usep@folardeche.fr Où par téléphone au 04 75 20 29 81 Vous trouverez la liste ci dessous
Deux ans après la première enquête initiée par l’Observatoire des pratiques de l’Usep, 881 associations d’école ont répondu entre décembre 2019 et janvier 2020 à une batterie de questions. Y retrouverez-vous vos propres réalités de terrain ? Michel Lacroix1, quelle comparaison peut-on établir entre cette enquête 2020 et la précédente ? Les associations ont été un peu moins nombreuses à répondre (881 contre 1245), mais cet échantillon d’une association sur dix reste suffisamment représentatif. Ensuite, il ne fallait pas s’attendre à de grandes évolutions en l’espace de deux ans, notamment parce qu’il faut du temps pour que les impulsions données par le national se traduisent au niveau des associations. Quels sont les chiffres les plus significatifs ? Le nombre de rencontres que vivent les enfants : 64 % participent à 3 rencontres ou plus, ce qui traduit une programmation sur l’année scolaire et laisse supposer un projet associatif. 76 % des associations ayant répondu à l’enquête respectent également d’ores et déjà le principe « une école, une association », réaffirmé lors de l’assemblée générale de Pau l’an passé : un pourcentage que l’on espère voir augmenter dans les années à venir. Par ailleurs, dans 65 % des cas l’Usep est présente dans le projet d’école, même si seulement 34 % des associations développent un projet spécifique dans le cadre de celui-ci : ce chiffre peut paraître décevant, mais pour l’interpréter il faut tenir compte des impératifs locaux concernant la rédaction du projet d’école. Enfin, concernant l’organisation en secteurs Usep, effective dans 7 départements sur 10, 47 % des associations d’école savent qu’elles sont « pilotées » par une association de coordination, mais 26 % déclarent que le pilotage des secteurs est informel et 27 % ne savent pas si elles dépendent d’un secteur, ce qui suscite quelques interrogations et montre que la structuration juridique de ces secteurs reste à développer. Le glissement du hors temps scolaire vers le temps scolaire s’est-il poursuivi ? Seulement 31 % des associations déclarent faire uniquement du temps scolaire, ce qui signifie que près des trois quarts d’entre elles ont gardé un pied hors temps scolaire, ne serait-ce qu’à travers une rencontre annuelle. Au prochain comité directeur de s’appuyer sur cet existant pour encourager cette pratique hors temps scolaire. L’enquête précédente pointait la méconnaissance, par les associations, des outils pédagogiques produits par l’Usep nationale : cela s’est-il amélioré ? Pas de façon très nette. En revanche, ces outils sont davantage utilisés. Parmi les 25 outils mentionnés dans l’enquête, plus de la moitié des associations connaissent la mallette handicap, le parcours éducatif de santé, le guide de la rencontre sportive, le document d’accompagnement du P’tit Tour Usep et celui des jeux d’opposition en maternelle. Il apparaît donc que les outils les mieux connus sont ceux venant en appui des opérations nationales : il faut continuer dans cette voie. Quelles sont les autres tendances ? Le principal sujet de satisfaction est la prise en compte de l’inclusion dans les rencontres : 57 % des associations comptant dans leurs rangs des enfants à besoins particuliers ont travaillé en amont des rencontres pour faciliter leur participation. Concernant les « éducation à », si le thème de l’alimentation reste très présent dans l’éducation à la santé, on a évolué du thème archi-rebattu de l’alimentation vers les bienfaits de l’activité physique, c’est-à-dire vers une prise en compte plus générale de la problématique de la santé, davantage en lien avec nos pratiques. L’éducation à la sécurité reste très liée au P’tit Tour, et l’éducation au développement durable au tri des déchets, mais avec de plus en plus de pique-nique zéro déchets (56% de citations). Et dans la perspective de Paris 2024, 40 % des associations mènent des actions en lien avec les JO et les valeurs de l’olympisme. Et concernant l’appropriation de la rencontre sportive et associative Usep ? Les réponses des 351 associations qui ont pris la peine de proposer une définition s’articulent autour de 3 points : pratique complémentaire de l’EPS, projet conçu par l’enfant et pour l’enfant, au sein de l’association Usep pour au moins deux classes. Et, surtout, 94 % des associations affirment que leurs rencontres sont « souvent » ou « toujours » accessibles à tous : quel chemin parcouru ! Autre motif de satisfaction, la place de l’enfant dans la rencontre : « à un moment donné de l’année », 55 % des enfants animent des ateliers lors des rencontres, 47 % contribuent à leur organisation, et 30 % à leur conception. En revanche, seulement un tiers des associations s’estiment suffisamment outillées pour mettre en place la vie associative. Les autres réclament pour cela des moyens humains et du temps. Et la place des parents ? Dans 48 % des associations, d’autres adultes que les enseignants participent à faire vivre l’association. On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, c’est selon… En tout cas, c’est là aussi l’un des enseignements d’une enquête qui permettra de guider l’action du prochain comité directeur. (1) Michel Lacroix est secrétaire national de l’Usep, en charge de l’Observatoire des pratiques, de l’évaluation et de la prospective.
Afin de proposer de l’activité physique aux enfants durant la fermeture des écoles et le confinement imposé pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, de nombreux comités Usep ont organisé des e-rencontres. Certains imaginent déjà comment prolonger l’expérience, en complément de l’irremplaçable rencontre sportive associative. Premier bilan avec dix comités figurant parmi ces pionniers. Une diversité de formules Le modèle d’e-rencontre imaginé par l’Usep des Pyrénées-Orientales, et aussitôt décliné par d’autres comités, consistait à relever 4 défis sportifs individuels (ou à deux) parmi une liste de 7, présentés sous forme vidéo. S’y ajoutaient un « quizz culturel » (olympisme, éducation routière…) et l’invitation (facultative) à réaliser une vidéo de soutien aux soignants. Très vite, plusieurs comités l’ont repris et très souvent adapté, sinon dès leur première rencontre, du moins pour la deuxième. Comme par exemple l’Eure-et-Loir, en collaboration avec l’équipe départementale EPS. C’est cependant loin d’être la seule formule : l’e-défi de l’Usep Paris propose chaque semaine cinq nouvelles épreuves, dont une culturelle, et la rencontre e-nnovante des Yvelines invite chaque enfant à lancer des défis par vidéo interposée, en plus des points apportés à son association grâce à ses performances physiques. Une durée et un nombre de participants variables Entre mi-mars et début mai, ces comités pionniers ont souvent organisé non pas une mais deux e-rencontres, sur un laps de temps pouvant varier d’une semaine à plus d’un mois. La participation est également très variable : 54 enfants en Ariège, 284 en Calvados, 843 dans l’Orne… Mais plus de 1 000 de retours en Eure-et-Loir pour 6 800 inscrits, sachant en outre que, comme ailleurs, beaucoup de parents ont répondu directement aux enseignants. C’est le cas en Haute-Garonne, où les 624 retours d’enfants ayant envoyé leurs performances et leurs productions artistique ne sont pas à la mesure du potentiel de 5 000 élèves représenté par les 215 classes inscrites. Idem pour les 2 000 participants confirmés des Pyrénées-Orientales sur 13 000 élèves. Dans les Pyrénées-Atlantiques, les deux premières e-rencontres ont touché plus de 1 900 enfants, et plus de 3 000 dans la Nièvre, soit plus de 20 % des élèves scolarisés dans le département ! Pour leur part, fin avril les Yvelines avaient officiellement comptabilisé 1 200 participants. Enfin, l’e-défi de Paris a touché plus de 5 000 élèves durant les deux semaines de vacances scolaires : un record peut-être déjà battu depuis puisque l’opération a ensuite été étendue aux 134 000 élèves d’élémentaire de la capitale. Un vrai retentissement « Cette initiative a permis de garder le lien avec nos associations, de leur montrer que nous sommes présents et actifs pendant cette période », résume la déléguée Usep de l’Ariège, Sandrine Picquand. Au-delà, tous les comités insistent sur les retours généralement très positifs de la part des enseignants, des parents et des services de l’Éducation nationale, qui ont souvent relayé l’initiative. L’e-rencontre a offert une visibilité sur les réseaux sociaux et dans les médias plus traditionnels, à l’instar des « deux beaux articles » parus dans la presse locale des Pyrénées-Orientales. Ouverte à tous, l’e-rencontre est aussi un moyen de toucher les écoles non encore affiliées. Dans le Calvados, « plus de la moitié des classes inscrites étaient non-Usep », souligne Frédérique Venturelli. Elle permet aussi de toucher les parents : 130 d’entre eux (plus 70 enseignants) ont même participé à la deuxième e-rencontre des Pyrénées-Atlantiques, qui était ouverte aux adultes. Après le 11 mai Plusieurs comités prolongeront l’expérience au-delà du retour progressif des élèves en classe. « L’objectif sera d’adapter nos propositions en fonction de la situation dans les écoles. Ce sera notre mode de fonctionnement privilégié jusqu’à la fin de l’année », annonce Aurélien Clouet en Eure-et-Loir. Idem dans les Pyrénées-Orientales, où Jérôme Tarbouriech souhaite « proposer des e-rencontres pour les classes, en lien avec l’EPS, même si elles ne réunissent qu’un nombre réduit d’élèves ». À Paris, Frédéric Laferrière entend faire de même : « Nous songeons à des rencontres interclasses pour la reprise du 12 mai (date initialement fixée pour les élèves), si elle a lieu. » Autre exemple, les Pyrénées-Atlantiques organisaient du 4 au 15 mai leur troisième e-rencontre, « en la faisant évoluer un peu pour coller aux dispositifs en vigueur dans les écoles et aux possibilités laissées par les règles sanitaires », précise Julien Durcudoy. Et l’an prochain ? Si « rien ne remplace la rencontre physique, qui permet de changer d’environnement et de partager en live », le comité des Yvelines et sa déléguée Florence Jolivet ne s’interdisent pas d’imaginer ponctuellement une e-rencontre qui, tout en évacuant le problème des coûts de déplacement, « permettrait d’inciter à une activité régulière dans les écoles ». À Paris, un projet d’e-rencontre était même dans les tuyaux avant le confinement, avec un subventionnement de la Ville : « Nous attendons toutefois de l’expérimenter pour nous assurer de son intérêt », précise prudemment Frédéric Laferrière. Dans les Pyrénées-Orientales, Jérôme Tarbouriech imagine déjà « une e-rencontre annuelle ouverte aux écoles qui hésitent à s’affilier à l’Usep, ce qui les aiderait peut-être à franchir le pas si nous proposons une organisation de qualité ». Et pourquoi pas demain « une e-rencontre à l’échelle nationale », ou encore la participation à des opérations solidaires ou des chaînes de solidarité « où les enfants relèveraient des défis physiques pour apporter leur soutien à une cause » ? L’e-rencontre Usep, on n’a pas fini d’en parler.
Depuis 7 ans, les élèves de CM2 de Saint-Éloi, près de Nevers (Nièvre) se familiarisent dès le début de l’année scolaire à la pratique du vélo. Cela permet d’utiliser celui-ci pour les sorties scolaires, explique leur enseignant et animateur Usep, Frédéric Cugnot, pionnier du Savoir Rouler à Vélo. Frédéric Cugnot, quelle pratique du vélo avez-vous avec vos élèves ? Nous commençons par une sensibilisation à la sécurité : la Prévention Routière vient encadrer une journée d’apprentissage, avec théorie le matin et mise en pratique l’après-midi. Puis nous apprenons aux enfants à rouler en groupe, ce qui permet ensuite d’utiliser le vélo pour nos sorties scolaires : rejoindre le départ d’une randonnée, assister à un spectacle à la Maison de la culture de Nevers, etc. Et c’est aussi à vélo que nous allons visiter le collège, dans le cadre de la liaison CM2-6e. En tout, cela représente une dizaine de sorties dans l’année. Les enfants utilisent-ils leur propre vélo ? Oui, ce qui offre l’avantage de les responsabiliser sur l’entretien. La plupart en possèdent un, et si ce n’est pas le cas, la solidarité joue : des familles en prêtent, ou les enseignants en récupèrent. Et savent-ils tous faire du vélo ? En 7 ans, et je n’ai rencontré que deux cas d’élèves ne sachant pas du tout en faire. Ils ont eu droit à un programme personnalisé : le vélo restait à l’école et, dès que l’occasion se présentait, à la récréation par exemple, on les mettait dessus, en accord avec les familles évidemment. Ils rattrapent ainsi très vite les autres. Certains enfants viennent-ils à l’école à vélo ? Oui, et nous l’encourageons. Nous voudrions seulement que les consignes de sécurité transmises en classe soient automatiquement transférées sur cet usage quotidien, et qu’ils n’oublient pas le casque. Avec certains, c’est la bagarre ! Allez-vous sur des rencontres sportives Usep à vélo ? Dès que c’est possible, oui. Certaines rencontres intègrent d’ailleurs la pratique du vélo : run and bike, triathlon… Et puis il y a le P’tit Tour, qui dans la Nièvre se déroule tous les deux ans et voit jusqu’à 1 500 élèves rallier le circuit automobile de Magny-Cours. C’est important, le P’tit Tour ? C’est l’aboutissement de tout un apprentissage qui permet d’effectuer les 45 km de l’étape en totale sécurité. Et, les années sans P’tit Tour, notre voyage scolaire de fin d’année le remplace. Nous prenons le train jusqu’à Décize ou La Charité-sur-Loire, puis nous revenons à vélo le long du canal latéral à la Loire. Cela permet aux enfants d’expérimenter l’intermodalité train-vélo et de découvrir un itinéraire agréable, sur des pistes exemptes de toute circulation automobile. Les parents sont-ils associés à votre démarche ? Rien ne serait possible sans eux, puisqu’il faut 1 accompagnateur adulte pour 6 élèves. Chaque sortie mobilise 4 parents, qui tous ont bénéficié auparavant de la formation dispensée par les conseillers pédagogiques. Cette « contrainte » permet de les impliquer davantage dans la sortie du jour et, plus largement, de les associer à la vie de l’école. Ils sont aussi très sensibles au côté « deux-en-un » d’un déplacement à vélo : le temps de trajet n’est pas du temps perdu puisqu’il est mis à profit pour acquérir des compétences figurant au programme. Et les parents apprécient beaucoup les visites au collège, qu’ils découvrent en même temps que leur enfant. Délivrez-vous aux enfants l’attestation du Savoir Rouler à Vélo ? Jusqu’à présent, les compétences acquises sont simplement validées par le « permis cycliste » que nous leur remettons. Mais nous pourrions en effet leur délivrer l’attestation du Savoir Rouler à Vélo, puisque nous en remplissons les conditions. L’apprentissage du vélo concerne-t-il d’autres classes de l’école ? Depuis 4 ans, il concerne aussi les enfants de grande section de maternelle et les CP-CE1. Les exercices sont adaptés à leur âge, mais le principe reste le même : utilisation de son vélo personnel et appui des parents pour l’encadrement. À quelles conditions votre initiative peut-elle reproduite ailleurs ? Pour utiliser le vélo lors de sorties culturelles, il faut être situé à proximité d’une ville. Sinon, les sorties ont seulement pour but la pratique cycliste, ce qui forcément en réduit leur fréquence. En ce qui nous concerne, nous exploitons tout ce qui est à proximité de l’école. Et, financièrement, nous économisons à chaque fois 150 € de location de bus, pour un même temps de trajet !
Pratiquer la voile à l’école et engager un bateau virtuel dans la Mini-Transat, c’est une aventure. Laquelle prend une dimension supplémentaire quand, comme sept classes Usep de Charente-Maritime, on rencontre les skippers sur leur bateau, juste avant qu’ils ne s’élancent depuis le port de La Rochelle. « Avez-vous déjà traversé l’Atlantique ? Que faites-vous de vos déchets ? Et avez-vous déjà vu des baleines, des requins ? » Sanglés dans leur gilet de sauvetage, les CM1-CM2 de l’école de Germignac, petit village de Saintonge, enchaînent les questions. La semaine passée, ils s’initiaient à la voile sur plan d’eau, et ce jeudi les voici sur les pontons avec l’un des 87 aventuriers qui s’apprêtent à traverser l’Atlantique sur des voiliers de 6,50 m. « Depuis 3 ans, je fais découvrir la voile à mes élèves, explique Karine Jauneau. Cette année, j’ai aussi engagé la classe dans la course virtuelle proposée par l’Usep et la Fédération française de voile, et dans le projet Label Bleue de l’Éducation nationale. C’est pourquoi nous sommes parrainés par l’un des marins de la Mini-Transat, Jean-René Guillou, qui naviguera avec un dessin des enfants sur sa voile. » Et le confort ? Mais, ce matin, c’est Antoine Perrin, un autre concurrent, qui répond aux questions préparées en classe : oui, la traversée de l’océan est une première pour lui, et ses déchets il les mettra dans un sac poubelle qu’il déchargera à l’arrivée de la première étape. Quant aux baleines il en a déjà vu, et même heurté une, sans lui faire grand mal. Des requins pas encore, mais il espère bien en avoir l’occasion… Son bateau a été dessiné par un ami, explique aussi Antoine Perrin : c’est ce que l’on appelle « un prototype, avec un mât et des safrans en carbone, très légers », et l’alimentation électrique repose sur ces deux panneaux solaires dont les propriétés flexibles attisent la curiosité des enfants. « Et le confort ? » La question fait sourire le marin, qui se reposera en s’allongeant entre les voiles qui encombrent sa cabine. Une cabine minuscule, comme les enfants sont invités à le constater eux-mêmes, par fournées de quatre. Faire le point au tableau numérique Eux vivront la course dans leur classe, sur le tableau numérique. « Nous ferons le point chaque matin et avant chaque récréation, afin de choisir le cap et d’adapter la voilure », précise l’enseignante. Contrairement à la cinquantaine de bateaux inscrits avec l’Usep sur l’application Virtual Regatta, les concurrents n’ont pas de routeur pour les aider, ni téléphone portable, ni radio, « juste une VHF qui, en cas d’urgence, permet de communiquer dans un rayon de 20 km ». Et même avec un pilote automatique pour le suppléer dans son sommeil, Antoine Perrin ne dormira que par fractions de 20 minutes. « Et pour se réveiller ? » « J’ai mon alarme ! », répond-il en la faisant entendre. « Et vous pêchez ? » Non, même si le navigateur emporte une ligne de pêche, au cas où les plats lyophilisés et sous vide viendraient à manquer. Puis vient la grande question : pourquoi fait-on la Mini-Transat ? « Par passion, répond le marin amateur de 33 ans. Mes parents avaient un petit voilier et, enfant, j’ai fait de la compétition sur dériveur. Là, j’ai saisi l’occasion de participer à la Mini-Transat, qui est la course en solitaire la plus accessible. » Une course où il n’y a rien à gagner, « seulement la fierté personnelle de terminer la course »… Un fil rouge des enseignements Puis, après lui avoir souhaité bon vent, on laisse le navigateur achever en solitaire ses derniers préparatifs, et la journée se poursuit avec différents ateliers : sensibilisation à la pollution des océans, lecture des vents, d’une boussole, initiation au modélisme naval et « matelotage ». Ce qui donne à Laura l’occasion de réciter la cruelle comptine qui aide à se souvenir de la façon de confectionner un nœud marin de huit : « On fait la tête de la poupée, on l’étrangle, on lui crève un œil et on lui tire les cheveux ! » Mais le souvenir de l’échange du matin est encore dans toutes les têtes, et quand on demande à Taméo et ses copains s’ils se verraient un jour prendre la mer, leur « oui » est immédiat et vibrant. En attendant, c’est pour un trimestre qu’ils embarquent, car une fois la course arrivée à son terme, la voile « demeurera jusqu’en décembre un fil rouge des enseignements de français, de sciences ou de géographie » promet la maîtresse. Avec à chaque fois une petite pensée pour les navigateurs de la Mini-Transat, qui continueront de faire flotter l’air du grand large sur leurs apprentissages.
Le Manifeste des enfants de l’Usep revendique des rencontres sportives scolaires associatives et écocitoyennes. Fruit de l’expression de 6 000 enfants de toute la France, il est une invitation à développer la participation des enfants à la vie de leur association, explique Christian Boutron,vice-président de l’Usep. Christian Boutron, comment avez-vous traduit en un livre blanc, puis synthétisé en un manifeste, les contributions du congrès des enfants, organisé fin juin à Paris ? De janvier à juin 2019, de l’association locale au congrès national, les enfants de l’Usep ont débattu de quatre thèmes, en rapport avec ce qu’ils vivent concrètement lors de leurs rencontres sportives scolaires : le vivre-ensemble, l’égalité fille-garçon, l’esprit sportif et l’écocitoyenneté. Ils ont également réfléchi à leur contribution à la vie de leur association. Pour restituer dans un livre blanc les propositions issues d’une sélection opérée par les enfants eux-mêmes, nous avons toutefois privilégié une présentation en 5 grands chapitres qui reflètent le souhait des enfants d’être davantage associés à la conception et l’organisation des rencontres : « donner son avis et faire des choix », « faire preuve d’un esprit sportif et solidaire », « organiser pour les autres », « agir de façon éco-responsable », et enfin « partager et transmettre aux autres ». Ce sont les 5 grands engagements repris dans le manifeste, chacun étant illustré de deux exemples. Dans le livre blanc, on entend aussi la voix des adultes… Oui, parce qu’en marge des congrès d’enfants, les enseignants et les parents qui les accompagnaient étaient invités eux aussi à réfléchir à leur investissement. Leurs contributions viennent compléter celles des enfants, qui composent toutefois l’essentiel du texte et sont introduites par la formulation « nous pouvons et nous voulons » : c’est ce que nous avons trouvé de plus juste pour traduire dans le livre blanc les « on voudrait », qui revenaient très souvent. Pour les parents, c’est la volonté de se « rendre utile » qui ressortait de leurs propositions, aussi avons-nous choisi le mot « implication » pour les présenter. Enfin, ce qui revenait chez les enseignants était avant tout la notion d’« engagement ». Avez-vous retravaillé les formulations des enfants ? Le moins possible : nous nous sommes efforcés de rester au plus près de leur expression, le défi étant de la rendre explicite sans la déformer. Quand ils disent : « nous voulons des déplacements propres », on comprend qu’ils proposent de se rendre sur leurs rencontres à pied ou à vélo plutôt qu’en car. Il demeure également quelques entorses à la syntaxe, mais c’est assumé. Maintenant que ce manifeste existe, qu’allez-vous en faire ? Nous souhaitons que les comités départementaux s’en emparent pour faire évoluer leurs rencontres sportives et développer la vie associative. Imaginé pour incarner notre vocation de former des citoyens sportifs, le congrès des enfants a permis un état des lieux de la vie associative à l’Usep. Le constat, c’est que beaucoup de comités ont éprouvé de grandes difficultés à mobiliser leurs associations locales sur cet aspect. Celles qui ont trouvé dans cet exercice un écho à leur pratique associative s’y sont engagées, souvent avec passion, tandis que d’autres sont restées simples spectatrices. Mais le processus du congrès des enfants, avec ses congrès départementaux et régionaux, leur donnera peut-être envie d’investir davantage ce champ de la vie associative. C’est ce que nous espérons, et c’est dans cet esprit que nous avons souhaité présenter le manifeste sur une seule page, conçue comme une affiche format A3. Cette affiche trouvera sa place sur les panneaux dont les 589 associations engagées dans le congrès des enfants ont été dotées. Tous les acteurs de la communauté éducative, enfants, parents, enseignants ou élus locaux, auront donc de la lecture devant les écoles !
La médiatisation de la Coupe du monde féminine 2019 en France peut favoriser l’égalité fille-garçon dans le sport. Encore faut-il briser les stéréotypes ! C’est ce que fait tout en douceur un album pour enfants recommandé par l’Usep. C’est l’histoire d’un petit garçon qui, la nuit dans son lit, rêve du grand match à venir. Rien que de très classique… Mais, le matin du grand jour, tandis que Sam s’énerve de ne pas trouver le sac de sport, sa mère est trop occupée pour lui répondre et son père – autre indice – est occupé en cuisine. On va gagner ! joue sur les stéréotypes pour les inverser. Car le grand match de football qu’attend Sam n’est pas le sien mais celui que s’apprête à disputer sa maman, chaussée des crampons et vêtue du maillot, du short et des chaussettes rouge vif qu’il a lui-même réunis. Sans oublier les protège-tibias et tout ce qui est nécessaire à la douche d’après-match ! Et c’est avec toute l’admiration qu’un enfant peut porter à sa mère qu’il l’encourage lorsqu’elle entre sur le terrain avec ses coéquipières… Cet album à consulter dès 3 ans propose également quelques pages documentaires qui résument le long chemin du football féminin pour être pleinement accepté, des pionnières de la fin du 19e siècle à aujourd’hui. Une façon originale et sensible d’aborder l’égalité fille-garçon. On va gagner !, texte d’Adèle Rox, illustrations de Sandrine Lhomme, Cache-Cailloux, 32 p., 13,90 €. www.cache-cailloux.fr
Infirmière au collège de Casteljaloux, Marina Pujole accompagne l’Usep du Lot-et-Garonne sur des projets d’éducation à la santé et anime des ateliers de prévention sur les courses en durée. Elle participe également à la ronde cyclo intégrée au P’tit Tour et est même membre de la commission qui l’organise ! Marina Pujole, comment une infirmière scolaire en collège se retrouve-t-elle en contact avec l’Usep ? L’infirmière de collège est aussi la référente santé des écoles primaires du « bassin de recrutement », où je me déplace pour des actions de dépistage et de prévention. Pour ce qui est de l’Usep, la conseillère de l’inspection d’académie dont dépendent les infirmières scolaires est informée des rencontres et des actions de l’Usep, et nous invite le cas échéant à y participer. C’est ainsi que vous découvert le P’tit Tour… Précisément. En Lot-et-Garonne, le P’tit Tour est intégré à une ronde cyclo départementale qui réunit 200 enfants sur une semaine. Nous tournons à 7 ou 8 collègues et sommes généralement deux infirmières présentes, l’une assurant aussi une permanence la nuit sur le lieu d’hébergement. Mais nous intervenons également sur d’autres manifestations Usep comme le Relais du halage (le long du canal latéral à la Garonne) ou Endure’Ensemble. Ces courses en durée, qui reposent sur des contrats individuels, concernent jusqu’à un millier d’enfants par jour, de la maternelle au CM2, sur une semaine. Qu’y faites-vous ? Nous animons des ateliers santé qui, depuis 2015, portent surtout sur l’initiation aux premiers secours. À deux infirmières, nous prenons une demi-classe sur trente à quarante minutes. Cela amorce un travail que les enseignants prolongent en classe. Et sur la ronde cyclo ? En plus de mettre un pansement sur les écorchures en cas de chute, nous développons des projets de santé en lien avec la manifestation. Par exemple sur la lutte contre l’automédication : montrer aux enfants qu’on peut produire un gros effort physique sans besoin de prendre de médicaments dès qu’on ressent des douleurs musculaires. Avant le départ, nous avons parlé du sommeil, de l’échauffement, de l’alimentation et de l’hydratation. Et, le soir à l’étape, nous proposions des séances de relaxation : apprendre à s’étirer, à se relâcher… Et vous pédalez avec les enfants ? Si je peux, oui ! Notre mission est avant tout d’accueillir les enfants malades ou fatigués dans le camion sanitaire, en queue de peloton. Mais si un collègue tient le volant, je pédale : c’est tellement génial, ce que vivent ces bouts de choux qui avalent 250 km dans la semaine, et dans la bonne humeur, même s’il pleut ! On a envie de partager ça au plus près avec eux, et depuis trois ans c’est ce que je fais. Vous participez aussi à la commission qui organise la ronde… Oui. La nouvelle conseillère technique de l’inspection académique chargée de faire le lien entre l’Usep et les infirmières scolaires m’a demandé de l’épauler en tant qu’« ancienne ». Et je me suis prise au jeu. C’est passionnant de découvrir de l’intérieur l’organisation d’un tel événement. En plus, cette année, pour les 80 ans de l’Usep et les 25 ans de la ronde, celle-ci se déroule sur dix jours, avec deux pelotons de 200 enfants qui se passeront le relais le 16 juin, à la mi-journée d’une grande étape festive. Et deux rondes en une, cela signifie deux fois plus de présence des infirmières scolaires ! Une année faste !
Franck Jalabert, 47 ans, est inspecteur de l’Éducation nationale (IEN) sur la circonscription de L’Aigle (Orne), avec une mission départementale sur l’EPS à laquelle il associe le sport scolaire. Une évidence pour un professeur des écoles qui a connu l’Usep dès son premier stage en responsabilité devant une classe. Franck Jalabert, quel est le rôle d’un inspecteur de l’Éducation nationale ? Un IEN est en charge d’une circonscription, sous l’autorité du directeur académique (Dasen). Il s’assure de la mise en place, dans les classes, de la politique éducative nationale. Et il inspecte et évalue, lors de « rendez-vous de carrière », la qualité des enseignements dispensés par les enseignants. Sur la circonscription de L’Aigle, vaste et rurale, cela représente 32 écoles et environ 230 enseignants du public et 50 du privé. Je suis aussi chargé des animations pédagogiques et de la formation des enseignants. Je porte enfin plusieurs missions éducatives, dont l’EPS : un champ auquel je raccroche le sport scolaire. Et en quoi consiste cette mission sur l’EPS ? Quand j’ai été nommé en septembre 2017, la directrice académique m’a demandé un diagnostic sur l’EPS, sur la base duquel j’ai reçu une lettre de mission. À mon sens, l’EPS ne peut se développer sans partenariats : avec l’Usep en premier lieu, avec les autres fédérations sportives partenaires de l’Éducation nationale ensuite. Ceci dans l’objectif d’encourager les élèves à une pratique physique et sportive régulière. Et quel était votre diagnostic ? Le principal constat était que les 3 heures d’enseignement prévues dans les programmes n’étaient pas respectées : on était plus près de 2 heures. L’équipe « EPS Prim 61 », qui réunissait 6 conseillers pédagogiques (CPC) et m’a apporté toute sa connaissance de terrain, avait également mis en évidence des problèmes de gestion du matériel. Enfin, 40 % des écoles n’avaient pas accès à un centre aquatique pour apprendre à nager. Quels changements avez-vous impulsé ? J’ai revu le mode de fonctionnement de l’équipe et le positionnement des CPC EPS, en incluant lors de nos 5 journées de réunion annuelles un temps de découverte d’une activité physique, sportive ou artistique (Apsa), animé par une fédération partenaire : danse, rugby, escrime, golf… Comment s’appuyer sur cette Apsa en milieu scolaire ? Comment construire des formations associées avec la fédération ? L’EPS est une culture et les élèves doivent pouvoir pratiquer le maximum d’activités sportives de référence. Pour cela, il faut être en capacité d’accompagner les enseignants, leur ouvrir le champ des possibles. Le meilleur exemple, c’est la dynamique enclenchée autour de l’escrime : depuis la venue d’un éducateur de la FFE pour la formation des CPC EPS, de nombreuses écoles proposent sa pratique. L’Orne se distingue par son grand nombre d’écoles labellisées Génération 2024… À ce jour, 38 écoles le sont et de nouvelles demandes nous parviennent, ce qui signifie que l’objectif de 20 % d’écoles labellisées d’ici 2024 est déjà dépassé dans le département. Pour y parvenir, nous avons repéré les enseignants susceptibles de porter ce projet. S’ils ne l’étaient pas encore, nous les avons mis en relation avec l’Usep, et avec le comité départemental olympique. Nous les avons accompagnés dans le montage du projet, afin qu’ils puissent le défendre en conseil des maîtres et engager l’école. Car, au départ, cela repose plus souvent sur l’intérêt d’un ou deux enseignants que sur l’adhésion de toute une équipe. Ce label favorise-t-il vraiment la pratique sportive des enfants ? Le label n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Sa réussite dans l’Orne ne se mesure pas à ce chiffre de 38 écoles, mais au fait que dans ces écoles les enseignants sont « aspirés » par la tête du peloton et animent les 3 heures hebdomadaires d’EPS prévues dans les programmes. Mais l’effet du label ne s’arrête pas là. Une école a par exemple déposé un projet de classe de découverte sur un centre équestre, et une autre pour assister à un match de la Coupe du monde de football féminine. C’est toute une dynamique, dans laquelle s’inscrit aussi l’apprentissage « massé » de la natation, que nous développons à travers des séances concentrées sur une semaine, avec un hébergement dans l’internat d’un lycée : une réponse concrète au diagnostic initial. Avant d’être nommé IEN dans l’Orne, vous étiez dans l’Eure un CPC impliqué à l’Usep. En quoi cette expérience vous est-elle utile ? Je connais l’Usep depuis plus de 20 ans. Précisément depuis 1997 et mon premier stage d’enseignant en responsabilité devant une classe, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). L’enseignante que je remplaçais m’a dit : « Dans 3 semaines il y a une rencontre Usep athlé : tu y participes ? » J’y ai rencontré un CPC EPS, animateur Usep sur la circonscription du quartier du Val Fourré à Mantes, et il m’est apparu comme une évidence que l’Usep était un vecteur formidable pour déployer non seulement l’EPS, mais également des valeurs de citoyenneté et de solidarité auxquelles j’adhérais profondément. Nommé ensuite dans l’Eure, j’ai notamment participé au P’tit Tour avec mon école d’Ivry-la-Bataille. Puis, quand je suis devenu CPC EPS, on m’a sollicité pour entrer au comité départemental. J’y ai appris à connaître les rouages de la fédération, du local au national, et les outils pédagogiques proposés pour accompagner la construction d’un citoyen sportif, éduqué à la fois sportivement et socialement. Quel lien établissez-vous entre l’EPS et l’Usep, en temps et hors temps scolaire ? Ce lien est naturel, et les pratiques en temps scolaire et hors temps scolaire sont pour moi indissociables l’une de l’autre. L’essence même d’une fédération sportive scolaire est d’agir dans la continuité du temps scolaire. Mais l’Usep est le vecteur de valeurs si fortes, et d’outils si intéressants, que cela n’aurait pas de sens de les limiter aux seuls licenciés pratiquant en dehors des heures de classe. Il faut aussi faire vivre l’Usep en temps scolaire, pour amener les élèves à continuer ensuite hors temps scolaire. Ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un et l’autre.
Depuis qu’ils participent au P’tit Tour, les CM1 et CM2 de Luray, près de Dreux (Eure-et-Loir), ont pris l’habitude de se rendre à vélo sur les rencontres Usep de secteur. Et nombre d’entre eux utilisent aussi leur bicyclette pour se rendre à l’école, explique Aurélien Clouet, enseignant et délégué départemental Usep. Aurélien Clouet, combien de fois dans l’année votre classe se déplace-t-elle à vélo pour participer à des rencontres de secteur ? Les deux classes de cycle 3 de notre école et celle de nos voisins de Marville, dont 5 km nous séparent, partagent 4 à 5 rencontres sur lesquelles nous nous déplaçons les uns et les autres soit à pied, soit à vélo. En début d’année, c’est généralement à pied, avec retour en car ; puis à vélo lorsque les enfants ont débuté la préparation du P’tit Tour et que suffisamment de parents possèdent l’agrément pour les encadrer sur la route. C’est donc lié à la participation au P’tit Tour ? Directement. Le P’tit Tour est pour nous un rendez-vous obligé et figure dans le projet d’école de nos deux établissements. Ce qui est déterminant, c’est que suffisamment de parents puissent nous accompagner. En cela, le P’tit Tour a été un détonateur. Et comme les enfants se débrouillaient bien, nous nous sommes dit : pourquoi ne pas profiter du travail d’apprentissage réalisé avec eux ? Car, dans nos deux écoles, les enfants se préparent au P’tit Tour dès le cycle 2 et sont opérationnels dès le début du cycle 3 ! C’est aussi une réponse au coût des transports ? Au départ, ce souci économique était présent. Mais, désormais, c’est tout autant par conviction. En fait, les deux préoccupations se rejoignent. Nous participons par exemple en juin à une rencontre à laquelle, faute de moyens, nos camarades de Marville n’auraient pas pu se rendre autrement qu’à vélo. Et nous qui aurions pu bénéficier d’un bus, nous estimons que cela fait sens d’y aller à vélo. Surtout pour une rencontre sur le thème de l’écocitoyenneté ! D’autres écoles vous imitent-elles en Eure-et-Loir ? Oui, deux associations Usep dans le sud du département. En vertu de mon double statut d’enseignant et de délégué départemental à mi-temps, j’encourage les autres à faire de même. Mais beaucoup de collègues hésitent à passer de la participation au P’tit Tour à un usage régulier du vélo pour se rendre sur les rencontres. Probablement par peur de circuler sur route et par manque de parents pour encadrer. Et qu’en pensent les parents de votre école ? Au début, ils étaient sceptiques à l’égard des déplacements doux en général. Le jour où j’ai annoncé que la classe allait se déplacer à pied sur une rencontre, ils ont ouvert des yeux ronds ! Comme à l’époque, avant de devenir délégué Usep, j’étais directeur de l’école, ils m’ont fait confiance. Désormais, cela leur semble normal, et des parents qui n’ont pas d’enfants dans la classe se proposent aussi comme accompagnateurs. Et les enfants ? La première fois, pour une rencontre Anim’Cross, ils craignaient d’arriver déjà fatigués. Je leur ai dit : « Le vélo, on ne le fait pas en performance, on pédale tranquillement, considérez cela comme un échauffement. » Depuis, c’est entré dans les habitudes. Mieux, ils sont ravis. Dans notre environnement à la fois rural et périurbain, les enfants ne font plus de vélo avec leurs parents. Et c’est encore plus vrai à Marville, en campagne. Ils ont plaisir à se redéplacer à vélo. Et ils viennent aussi à l’école à bicyclette ? De plus en plus, en tout cas pour ce qui concerne les enfants de Luray. C’est vrai à partir de mars pour les CM1, et toute l’année pour les CM2. En revanche, il reste une marge de progression concernant le comportement routier en dehors de l’école : tous n’ont pas toujours le réflexe du casque, et certains prennent quelques libertés avec les règles de sécurité qu’on leur inculque.
La rencontre sportive Usep est inclusive : la preuve avec Geoffrey Damien, jeune enseignant qui a fait entrer le sport scolaire à l’Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (Itep) de Saint-Imoges, près de Reims (Marne). Une initiative qui pourrait faire boule de neige. Geoffrey Damien, comment avez-vous rencontré l’Usep ? L’Usep, je l’ai pratiquée dans les années 1990 à l’école de Joinville, en Haute-Marne : course en durée, gymnastique… J’ai même conservé un diplôme ! Puis, en 2e année de licence Staps, j’ai participé à des rencontres du mercredi matin, avant de retrouver l’Usep quand j’ai bifurqué vers l’IUFM, aujourd’hui l’Éspé1. De quelle façon ? En 2e année, j’ai encadré les relais scolaires organisés sur le parcours du Marathon de Reims. Puis, en attendant de repasser le concours de recrutement des professeurs des écoles après un échec aux écrits, j’ai effectué un stage dans une école pour mettre en place une rencontre athlétisme. À l’issue de ce stage, l’Usep m’a proposé un service civique volontaire : en plus du lien avec mon futur métier, j’y ai acquis la connaissance pratique de l’organisation d’une rencontre. Une fois enseignant, vous avez tout de suite fait de l’Usep ? Dès que j’en ai eu la possibilité. Intégré à la « brigade départementale », j’ai enchaîné des remplacements courts, avant un remplacement de plusieurs mois à l’école de Sept-Saulx, qui venait de s’affilier. Bien que tout jeune enseignant, j’ai fait profiter mes collègues de mon expérience. L’année suivante, dans une école de l’agglomération d’Épernay, il était impossible de rivaliser avec l’offre municipale… Mais, quand en 2015 j’ai été nommé dans un Itep2, un Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique, j’ai créé une association. C’était nouveau… Oui. Les enseignants ne proposaient pas non plus d’EPS, et l’activité physique reposait exclusivement sur les éducateurs intervenant hors temps scolaire, le mercredi ou en soirée. Mais l’équipe enseignante a accroché à l’idée de proposer des activités physiques, en lien avec des objectifs éducatifs en matière de santé et de citoyenneté. Nous accueillons des enfants déscolarisés, or l’Usep permet des échanges avec des enfants de l’enseignement « ordinaire ». Combien avez-vous d’élèves dans votre classe ? Mon « unité d’enseignement » compte 12 enfants âgés de 6 à 11 ans. L’Itep de Saint-Imoges accueille également 8 collégiens. Tous sont en internat. Comment faire de l’Usep avec des enfants d’âge si différent ? C’est toute la difficulté : on s’adapte, et les grands se montrent bienveillants avec les petits, notamment dans les sports collectifs, où nous ajoutons des règles de coopération. Et nous ciblons les rencontres du CE2 au CM2. Dans quelles activités ? Cette année, nous avons participé aux opérations Handballons-Nous ! et Basket à l’école, au cross de la Ville de Reims (des contrats-temps individualisés, c’est plus facile) et à une rencontre d’athlétisme. Pour la Semaine olympique et paralympique, nous avons pris part à une rencontre handi-athlé avec des enfants mal voyants et mal entendants, et des rencontres tennis et football sont prévues. Les enfants se mêlent facilement aux autres ? C’est tout l’intérêt social des rencontres Usep ! Si en milieu ordinaire les objectifs pédagogiques sont ceux qui figurent dans les programmes, pour nous cela va bien au-delà ! Or la porte n’est pas toujours ouverte pour les enfants d’Itep. Participer à des manifestations en inclusion avec des classes ordinaires, c’est une valorisation. Pour eux qui vivent entre eux 24 heures sur 24, c’est aussi une respiration. Et moi, en tant qu’enseignant, cela m’aide à évaluer les progrès de mes élèves. Le but est qu’ils retrouvent le milieu ordinaire ? Précisément. Ces enfants sont en Itep parce que ça ne tient plus à l’école, à la maison, ou les deux. L’internat permet une coupure avec la famille et le système scolaire classique, afin de repartir sur de nouvelles bases. Ces rencontres, vous les préparez tout particulièrement ? Eh bien non, car je me suis aperçu que c’était contre-productif : cela mettait trop de pression aux élèves. Je rappelle seulement les objectifs, au niveau sportif et social : que ça se passe bien avec les autres enfants, tout simplement. Votre expérience pourrait-elle être reproduite dans d’autres établissements spécialisés ? C’est d’actualité. Nous sommes jumelés avec un autre Itep sans internat, lequel s’est affilié à l’Usep. Et nous travaillons à la mise en place une commission Usep-ASH3 pour associer d’autres établissements du département. L’idée est d’organiser des temps d’EPS communs, avec des cycles de pratique débouchant sur des rencontres. Pour cela, nous voulons inviter des classes d’autres établissements, pour leur montrer ce qu’on pourrait faire ensemble. Les équipes enseignantes sont partantes ? Depuis 4 ans que je travaille dans l’accueil et la scolarisation d’enfants handicapés, je me suis aperçu que les enseignants sont souvent en demande mais n’osent pas, par appréhension. Ils ont besoin d’un coup de pouce pour se lancer. Votre « unité d’enseignement » est aussi engagée cette année dans l’opération Mondi@l-USEP… C’est l’occasion d’avoir des échanges avec des enfants du monde entier, et d’abord avec les trois classes de Guadeloupe et de la Réunion de notre équipe. Mes élèves ont découvert que, partout sur la planète, il y a de l’Usep. Quand on vit entre soi, en milieu fermé, Mondi@l-USEP est une formidable ouverture. Nous venons par exemple de recevoir un message de l’école de Guadeloupe qui parle d’une rencontre sur la plage. Cela fait rêver, et mes élèves étaient très curieux de savoir quels sports leurs correspondants avaient bien pu pratiquer sur le sable… (1) Éspé : École supérieure du professorat et de l’éducation. IUFM : Institut universitaire de formation des maîtres. (2) Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques accueillent les enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages. (3) ASH : adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés.
Jean Saint-Martin est historien de l’EPS et professeur à l’université de Strasbourg. Lors du congrès 2019 de l’Usep, fin avril à Pau (Pyrénées-Atlantiques), il a mis en perspective les 80 premières années de la fédération avec les enjeux actuels. Et découvert lui-même des réalités qu’il méconnaissait sur le sport scolaire de l’école publique. Jean Saint-Martin, vous avez mis en évidence les « permanences » et des « ruptures » des 80 premières années de l’Usep. Commençons par les permanences : quelles sont-elles ? J’en vois trois. La première est résumée par ce slogan des années 1970 : « Le sport de l’enfant, pour l’enfant, par l’enfant », qui traduit le fait que le projet de l’Usep a toujours été éducatif, avant d’être sportif. La deuxième permanence, c’est la volonté de « faire découvrir » la diversité culturelle des pratiques corporelles, qui ne se réduisent pas aux sports compétitifs mais englobent aussi les pratiques artistiques et les jeux traditionnels. Enfin, la troisième permanence, dont j’ai vraiment pris la mesure lors de mes recherches pour cet exposé, c’est la capacité à former ses propres personnels : des enseignants et d’autres personnes ressources, notamment des parents d’élèves. Pour moi, ces trois permanences, c’est vraiment l’ADN de l’Usep. Et les ruptures ? J’ai identifié trois périodes, caractérisées par un sport « affinitaire » (1939-1969), puis « éducatif » (1969-2004) et « citoyen » (depuis 2004). Ces trois périodes accompagnent une lente « autonomisation » de l’Usep. À son origine, l’Usep s’inscrit avec l’Ufolep dans une offre alternative aux fédérations olympiques. En 1969 débute à mon sens une seconde période, avec l’instauration du tiers temps pédagogique à l’école primaire, où l’Usep s’affiche comme une fédération éducative. Puis, en 2004, on entre dans l’affichage d’une « fédération sportive scolaire » à part entière. En quoi 1969 est-il une borne temporelle ? Le tiers temps pédagogique mis en place cette année-là donne l’opportunité aux maîtres et maîtresses, mais aussi à l’Usep, de justifier d’une place incontournable dans l’éducation des enfants. Le tiers temps pédagogique trouve ses origines dans les orientations du Front populaire et des expériences menées dès les années 1930 dans le Loiret ou à Lyon avec les classes de santé : se développe alors une réflexion sur les liens entre temps scolaire et périscolaire, avec l’idée de la frontière entre l’école et la société qui l’environne n’est pas si étanche… Depuis 1969, il y a une vraie problématique du temps long : aujourd’hui, un élève qui sort du système scolaire à 16 ans a vécu environ 1 000 heures d’EPS, en incluant le primaire, ce qui n’est pas rien. On construit alors un contre-projet qui s’écarte du modèle olympique promu par l’État gaulliste, pour privilégier l’acculturation des générations post baby-boomers aux cultures sportives, au pluriel. L’Usep propose une alternative où le sport n’est pas un but, mais un moyen, un support pédagogique et didactique au service de l’épanouissement de la personne. Elle s’inscrit en rupture avec ce qu’elle faisait avant, quand elle participait à une acculturation sportive calquée sur le modèle compétitif, pour s’attacher à une culture corporelle à base de jeux, en visant l’émancipation de la personne. Et elle m’apparaît pionnière dans cette démarche. Et 2004 ? C’est une rupture institutionnelle, structurelle. À travers l’élection d’un président distinct de celui de l’Ufolep, l’Usep s’affranchit à la fois de la Ligue de l’enseignement et d’une fédération dont elle fut initialement la commission scolaire, pour réclamer son droit à l’autonomie. Ce qui ne signifie pas forcément indépendance : c’est plutôt la revendication de la capacité à « être soi parmi les autres », avec la permanence de l’idée de collectif. On peut y voir une conséquence ou un prolongement du congrès de Toulon de 1993, quand le président de l’Ufolep-Usep de l’époque, Michel Leblanc, insistait dans son rapport sur la nécessité de faire des efforts de communication, afin de convaincre les responsables politiques et l’opinion publique de la plus-value éducative des projets d’éducation par le sport de la fédération. Je caractérise cette période en parlant de « sport citoyen » car il ne s’agit plus de promouvoir un sportif citoyen mais un citoyen sportif, en cherchant à valider des compétences intellectuelles, motrices, méthodologiques et sociales par l’intermédiaire des pratiques corporelles. Qu’avez-vous découvert que vous ignoriez jusqu’alors ? J’ai eu la surprise de constater que, durant les Trente Glorieuses (1945-1975), l’Usep compte davantage de licenciés que l’Ossu, ancêtre de l’Assu et de l’UNSS, alors qu’elle est très mal représentée. En 1954 par exemple, l’Usep en compte 208 000 (soit 10 % de tous les licenciés sportifs français) contre seulement 144 000 à l’Ossu, qui reçoit pourtant la majorité des subventions et se présente, par la voix de son directeur, Jacques Flouret, comme la seule incarnation du sport scolaire. Tout comme l’actuelle directrice de l’UNSS a parfois tendance à signer « directrice du sport scolaire »… L’écart se creuse même au mitan des années 1960, avec deux fois plus de licenciés à l’Usep qu’à l’Ossu. L’Usep joue à cette époque un rôle d’acculturation sportive très important. J’ai aussi découvert l’engagement sans faille des instituteurs et institutrices. On peut aussi penser que leur participation aux regroupements de l’Usep est une façon parmi d’autres de rompre leur isolement et d’échanger avec des collègues sur des problématiques d’éducation par le sport. Enfin, j’ignorais le rôle déterminant de l’Usep en matière de formation. L’Usep a mis en pratique le principe de formation continue bien avant qu’il ne soit reconnue par l’Éducation nationale ! Le stage national de Talence pour la leçon du Lendit m’a tout particulièrement intéressé, et l’un de mes étudiants souhaiterait réaliser une thèse de 3ème cycle sur la question des Lendits primaires. Il a du reste déjà réalisé un excellent mémoire de master 2 sur Laurent Haure-Placé, figure emblématique de l’Usep des années 1950. Mikaël Attali, co-auteur avec vous d’un ouvrage de référence sur l’histoire de l’EPS, justifiait son faible intérêt pour l’Usep par sa présence inégale dans les écoles. Qu’en pensez-vous ? L’Usep incarne pour moi la diversité des initiatives pédagogiques, et chaque instituteur joue un rôle fondamental. Je vais vous raconter une anecdote personnelle : enfant précoce et plutôt hyperactif, à l’âge de 5 ans j’ai été envoyé par ma mère chez …
Bien qu’aucun de leurs quatre enfants n’y soit plus élève, Carole et Éric Chaintron animent des ateliers sportifs pour l’association Usep de Cuinchy (Pas-de-Calais), où parents et enseignants se partagent les responsabilités. Interview croisée des deux conjoints. Carole et Éric, quand a débuté votre engagement à l’Usep ? Carole : On peut considérer que ça a commencé quand j’ai passé l’agrément piscine : notre fille aînée était encore en maternelle. Puis, comme j’accompagnais toutes les rencontres, les enseignants m’ont demandé d’encadrer la pratique du vélo : c’était il y a 15 ans, à l’époque je ne travaillais pas. Je figure même sur la vidéo réalisée pour convaincre les autres associations de participer au P’tit Tour ! Puis, quand il y a cinq ans il a fallu trouver de nouveaux accompagnateurs, j’ai demandé à mon mari. Ce fut sa première licence sportive ! Éric : Étant facteur à vélo, c’était dans mes cordes. Mes tournées du matin me permettent aussi d’être disponible l’après-midi pour les ateliers cyclo. Et vos enfants ? Carole : Océane, Oriana, Thaïs et Orian, le petit dernier, qui vient d’entrer au collège, n’ont jamais manqué une seule rencontre et sont restés attachés à l’Usep. Il y a deux ans, mes deux filles aînées sont ainsi venues dépanner quand, au dernier moment, il a manqué deux accompagnateurs pour les sorties vélo de la classe verte des CM2. Orian, lui, nous donne parfois un coup de main pour les ateliers du mardi soir. Vous animez en effet d’animer des ateliers périscolaires alors que vous n’avez plus d’enfant à l’école : qu’est-ce qui vous motive ? Éric : Le contact avec les enfants. Quand Laurent, l’enseignant des CM2, nous a demandé de continuer, cela nous a paru naturel. Carole : C’est le goût du partage, et le plaisir d’apprendre à des enfants. Ce soir, par exemple, il s’agissait de se repérer dans l’espace, les yeux bandés, au son d’une balle à grelots. Quelles sont les autres types d’activités que vous encadrez ? Éric : Basket, athlétisme, lutte, escrime, handisport, etc. Mais cela ne ressemble pas au sport qu’on voit à la télé : ce sont des ateliers où l’on apprend les gestes. Carole : Ce n’est pas un simple jeu pour autant : il s’agit de s’appliquer, même si on peut aussi rigoler. Vous animez ensemble ? Carole : Non, chaque adulte – Éric, moi et deux enseignants – anime son petit groupe d’enfants. Cet atelier périscolaire concerne deux classes par trimestre, du cycle 1 au cycle 3, et les parents choisissent ou non d’y inscrire leurs enfants. C’est compatible avec vos horaires de travail ? Carole : Pour moi, une quinzaine sur deux seulement car je travaille en magasin, en alternance le matin et le soir. Pour finir, quel est votre meilleur souvenir de l’Usep ? Carole : Les Olympiades, la grande rencontre départementale où toutes les écoles se retrouvent. Tous les enfants s’encouragent, ils sont heureux, ça se lit sur leur visage. Et quand à la fin ils viennent vous remercier, ça fait plaisir. Et parmi les activités, y en a-t-il une que vous préférez ? Carole : Non. Juste la fierté de transmettre aux enfants. Éric : Moi, cela reste le cyclo : ce serait dommage de ne pas aimer le vélo avec mon métier ! J’aime apprendre aux enfants à rouler à plusieurs, à changer les vitesses, à faire attention aux voitures. Et aussi ces moments de pause lors de nos sorties ou sur l’étape du P’tit Tour : on discute, on goûte, puis on reprend la route.
Côté pile, Sandrine Jobard préside l’Usep du Gers ; côté face, elle dirige l’UNSS de Haute-Garonne. Gare à la schizophrénie ! Pour éloigner tout risque, l’ancienne conseillère pédagogique EPS use de sa double compétence associative et professionnelle pour rapprocher les deux fédérations, sous les auspices du nouveau cycle 3 et de la liaison CM2-6e. Beau challenge ! Sandrine Jobard, comment se retrouve-t-on à la fois présidente de l’Usep du Gers et directrice de l’UNSS du département voisin de Haute-Garonne ? Assez logiquement, finalement. D’abord professeure d’EPS en région parisienne, en 1998 j’ai été nommée conseillère pédagogique départementale (CPD) en Haute-Garonne, puis dans le Gers. Là, j’ai découvert l’Usep à travers son délégué, Frédéric Vauthier, membre de l’équipe EPS que j’animais. Nous avons étroitement collaboré sur plusieurs projets et il m’a poussée à entrer au comité départemental, puis à en assumer la présidence. Parallèlement, l’été dernier, j’ai postulé sur ce poste de directrice de l’UNSS en Haute-Garonne, et ma candidature a été retenue. Qu’est-ce qui a décidé la CPD que vous étiez à s’engager bénévolement à l’Usep ? La notion de rencontre, et son volet citoyenneté : amener les enfants à se montrer solidaires entre eux et à s’impliquer dans l’organisation. Et aussi cette culture de l’échange entre enseignants. En cela, participer au stage de formation initiale de formateurs s’est révélé déterminant. La formation est mon métier, mais j’ai découvert à l’Usep une façon d’animer qui s’interroge sur la place de l’enfant, et aussi de l’enseignant : comment construire avec lui ? À l’Éducation nationale, la formation est généralement très descendante : on distribue des photocopies et l’on délivre le maximum d’information dans un temps réduit. L’Usep m’a appris qu’on peut le faire de manière plus efficace, plus participative, avec des techniques qui favorisent la prise en compte des spécificités de chaque stagiaire. Est-il simple de cumuler les deux fonctions, même si l’une est bénévole, et l’autre professionnelle ? La difficulté réside moins dans ce partage que dans l’heure et quart de voiture qui me sépare de mon bureau ! Impossible désormais de passer à l’Usep en milieu ou en fin de journée, ou d’être présente sur les rencontres comme lorsque j’étais CPD. Mais ma vice-présidente a pris le relais sur le terrain, et aussi repris mon poste de CPD d’ailleurs. Elle n’y pensait pas, mais je l’ai incitée à se porter candidate. Comme ça, nous restons dans la continuité ! Qu’est-ce distingue fondamentalement l’Usep et l’UNSS ? Tout le monde connaît la différence de fonctionnement, à savoir que l’UNSS fait partie du service du professeur d’EPS. Les coordonnateurs de district, l’équivalent des délégués Usep de secteur, perçoivent aussi une indemnité. Surtout, à la différence de l’Usep, ce qui structure l’UNSS, c’est l’organisation de compétitions, avec un même cahier des charges du local à l’international. Et ce qui rapproche le sport scolaire du 1er et du 2nd degré ? Les activités nouvelles qui sont proposées de plus en plus souvent par les animateurs d’association sportive UNSS. J’ai ressenti cela en travaillant avec les coordinateurs de district à l’élaboration du Plan de développement du sport scolaire, qui n’existe pas encore en Haute-Garonne. Parallèlement au modèle « championnat de France », beaucoup souhaitent s’adresser aux élèves davantage motivés par le vivre-ensemble et l’entretien physique. Une autre passerelle réside dans la formation de jeunes officiels, avec leurs 6 rôles : arbitre ou juge, coach, organisateur, reporter, dirigeant et secouriste. Le lien avec l’implication des enfants dans la rencontre sportive et associative de l’Usep est évident. Je pense enfin au « sport partagé » avec les jeunes en situation de handicap. Ce sont des compétitions où sont engagées des équipes handi-valides. C’est très codifié, et cela va jusqu’aux championnats de France. Mais, en Haute-Garonne, il s’agit de journées spécifiques qui font écho à la rencontre inclusive Usep. Comment la nouvelle directrice de l’UNSS que vous êtes favorise-t-elle ce rapprochement ? En organisant par exemple un stage « cycle 3 » sur l’académie de Toulouse. Fin janvier, il a réuni durant deux jours des enseignants d’EPS et des professeurs des écoles, associés par « bassin d’éducation » avec un CPC ou CPD. Renforcées par le délégué départemental Usep, ces triplettes ont travaillé sur un projet de rencontre sportive associative. Sur 8 départements, 4 étaient représentés : Ariège, Gers, Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne (avec 2 équipes). Et la mayonnaise a pris ? Les professeurs d’EPS sont arrivés en se demandant un peu ce qu’ils faisaient là. Mais ils sont repartis enthousiastes, avec l’envie de faire. Pour cela, il faut apprendre à se connaître, et se familiariser avec les outils des uns et des autres. Cela passe par des formations communes, pas toujours faciles à organiser, entre les contraintes propres à l’Usep, à l’UNSS et à la Dafpen, la Délégation académique à la formation des personnels de l’Éducation nationale. Comment cet engagement à l’Usep est-il perçu au sein de l’UNSS ? Certains m’ont peut-être regardée comme une bête curieuse, et d’autres se sont montrés très intéressés. C’est ce que j’ai ressenti dans un séminaire de cadres nationaux… Mais l’inverse est vrai. En apprenant ma promotion, certains se sont gentiment moqués : « Ah oui, tu pars faire de la compet’… » Et, au rassemblement Usep de rentrée, j’ai participé au groupe de travail sur le cycle 3, mais sans dire que j’étais directrice UNSS. Je craignais qu’on me considère comme une taupe… Quel est le frein principal au rapprochement Usep-UNSS ? Décliner la liaison CM2-6e dans une rencontre sportive Usep-UNSS ne va pas de soi. Je m’explique : un professeur d’EPS veut développer avec ses élèves de 6e un projet associant une classe de CM2 ? Très bien ! Mais l’enjeu, c’est la rencontre sportive, qui incarne et donne tout au sens à ce rapprochement. La difficulté, c’est que la dimension de classe, très présente à l’Usep, n’existe pas à l’UNSS. Hors temps scolaire, organiser une rencontre commune c’est jouable, mais sur le temps scolaire, c’est beaucoup plus difficile. Or, pour prendre l’exemple des deux départements du Gers et de la Haute-Garonne, dans le premier je n’ai jamais connu de hors temps scolaire, et dans le second il est malheureusement en déclin.
Pourquoi confier des rôles sociaux aux 3-6 ans sur les rencontres de l’opération « À l’Usep, la maternelle entre en jeu ! » ? Les réponses de Fabrice Delsahut, maitre de conférences à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (Éspé) de Paris. Fabrice Delsahut, quelle est la plus-value d’une rencontre Usep pour des enfants de maternelle ? La rencontre Usep permet d’inscrire une pratique motrice dans un cycle d’activités, autour des jeux d’opposition par exemple. Elle permet aussi l’occasion de sortir du cadre rassurant de l’espace scolaire : se déplacer dans un gymnase, faire de nouvelles expériences sociales… Cela aide à grandir. Pour l’enseignant, c’est aussi un outillage intellectuel et matériel. Sans se substituer à la formation initiale et continue, préparer et participer à une rencontre Usep aide à mieux appréhender les apprentissages et les enjeux éducatifs propres à cet âge. Les rencontres maternelles proposent aussi une initiation aux rôles sociaux : l’enfant est à tour de rôle « maître de cérémonie », du « temps », du « matériel », de « la marque » et du « jeu ». Mais les enfants de 3 à 6 ans ne sont-ils pas trop jeunes pour que cela fasse sens pour eux ? Au contraire, cela entre dans la logique de développement des enfants de cette tranche d’âge, tout en répondant aux attentes du système scolaire ! les programmes mentionnent que l’apprentissage des rôles sociaux est nécessaire, et invitent à les expérimenter. Les rôles sociaux contribuent à la fois à l’apprentissage moteur et au développement socio-culturel des enfants, à un âge décisif. D’une part, ils permettent en effet à l’enfant de prendre du recul. Or le fait d’observer, de juger, de verbaliser, est essentiel pour fixer la mémoire motrice. D’autre part, ils permettent d’« incorporer » chez le jeune enfant des règles de comportement, des règles du jeu, des règles de vie. Cette prime éducation est déterminante dans la formation d’habitus sociaux. Même s’il n’a que 3, 4 ou 5 ans, l’enfant est dans un processus de socialisation. Alors oui, cela fait sens. C’est pour lui un premier apprentissage de l’autonomie et des responsabilités… L’autonomie et la mise en responsabilité génèrent des émotions que l’enfant va devoir apprendre à contrôler. Et la construction de l’identité passe par les différents rôles que l’on endosse. Favoriser l’expression, la communication, permet en outre de lier l’affectif au gestuel, ce qui favorise le développement cognitif. Même si, dans mon enseignement en Éspé, je suis centré sur la motricité, c’est un être global que l’on cherche à former ! Cette verbalisation est une médiation pour accéder au sens que vous évoquiez dans votre question précédente. Communiquer pour mieux comprendre ce que je ressens, ce que je vis… Et ainsi ne pas subir les choses, mais être acteur. Pour un enfant, remplir un rôle social sur une rencontre Usep, c’est aussi adopter une attitude posturale qui traduit des comportements d’écoute, de concentration, d’attention. Cela prend encore davantage de sens aujourd’hui, avec ces générations de zappeurs qui évoluent dans un environnement où tout va si vite. Le rôle social invite à se poser : pendant un temps, vous allez observer, regarder, réfléchir… Et c’est directement transférable en classe : écouter des consignes précises, cela s’enracine aussi à travers des rôles sociaux. L’enfant doit également affirmer une certaine autorité, expliquer ses décisions… Il y a en effet confrontation des points de vue. Alors que l’acte moteur est souvent individualisé, singularisé, les rôles sociaux favorisent un travail de « décentration », en l’invitant l’enfant à « se placer dans la perspective d’autrui ». La relation au pouvoir est forte également, comme l’illustre le choix des termes caractérisant les rôles sociaux dans les rencontres Usep : le « maître » du jeu… Ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu’en investissant l’enfant de ce pouvoir on est dans sa logique – l’égocentrisme propre à cet âge –, mais il s’agit d’un pouvoir mis au service des autres. Cette « décentration » dans le rapport d’autorité permet de construire l’altérité. Vous avez mentionné des émotions liées à l’autonomie et la responsabilité : quelles sont ces émotions ? L’autonomie répond au souhait de chaque enfant de grandir, d’agir seul, de faire les choses par lui-même. Mais cela est source de stress, de doute sur ses capacités, d’où l’importance de la présence bienveillante de l’enseignant à ses côtés. Cette mise en responsabilité est source d’émotions, entre crainte et excitation. Et puis, être maitre du jeu ou du temps, c’est avoir entre les mains le sifflet, le sablier. Ce sont des enjeux matériels et symboliques très importants pour les enfants.
Toute fédération sportive doit posséder un médecin fédéral. À l’Usep, c’est le Dr Marc Guérin qui, au-delà de formalités administratives, apporte son expertise au projet santé de la fédération. Marc Guérin, quel est votre rôle auprès de l’Usep ? Il est spécifique à son public : plutôt que de problèmes de dopage, je m’occupe des conditions d’exercice des activités physiques et sportives des enfants. J’accompagne les responsables de l’Usep en apportant mes compétences et mon expertise de praticien. Lors de notre dernière séance de travail, fin janvier, vous avons par exemple finalisé une fiche « santé et bien-être ». Elle porte sur la pratique dans le froid et sera prochainement suivie par d’autres. Comment caractériseriez-vous le projet santé de l’Usep ? Il se distingue par son approche éducative, avec une vision très large qui dépasse la prévention de la maladie ou l’approche hygiéniste. Je m’y retrouve pleinement parce qu’il s’inscrit dans une perspective humaniste et vise à offrir à tout enfant la possibilité de développer son potentiel physique et psychologique, en s’appuyant sur la force du collectif. Cela passe par des opérations sportives, des actions de sensibilisation, et des informations adressées aux enseignants. Quelle devrait être la pratique physique quotidienne d’un enfant ? Au moins une heure par jour, associant intensité modérée et soutenue. C’est d’ailleurs naturel chez l’enfant : il court, accélère, et quand il est fatigué, de lui-même il se repose, puis repart. L’augmentation de la prévalence de l’obésité que l’on observe depuis plusieurs décennies est principalement liée à la baisse d’activité physique. On se transporte en voiture, on marche de moins en moins, à commencer pour se rendre à l’école. Il est vrai que l’aménagement urbain n’est pas favorable. Il faudrait réinventer le chemin des écoliers ! Vous venez de valider une fiche santé sur la pratique dans le froid : qu’y trouve-t-on ? Des conseils pratiques : porter des vêtements adaptés, pas trop serrés, avec plusieurs épaisseurs, comment s’alimenter, s’hydrater, et aussi se serrer les uns près des autres en cas d’attente, même dans un abri précaire. Mais le plus important est le message que ces conseils viennent appuyer : sauf conditions extrêmes, il est possible de pratiquer dans le froid. Mieux encore : cette adversité « climatique » devient un outil éducatif, tant que l’on reste dans le cadre d’une pratique en sécurité.
Seul sifflet français au Mondial 2018, Clément Turpin, 36 ans, a élargi sa palette sportive et fait ses premières armes d’arbitre avec l’Usep. Une expérience qui a conforté son désir naissant de faire carrière dans le sport. Clément Turpin, quel souvenir gardez-vous de vos rencontres sportives avec l’Usep, à Montceau-les-Mines et en Saône-et-Loire ? Celui d’un sport au goût différent. J’ai pratiqué le foot, le volley, le tennis en club, mais faire du sport à l’école change beaucoup de choses : j’avais l’opportunité de m’adonner à ma passion à côté des maths ou du français. Le sport à l’école permet également de rebattre les cartes, de bouleverser une hiérarchie qui existera toujours entre la tête, le milieu et la fin de classe. Chacun se retrouve sur la même ligne de départ. Quelle autre différence faites-vous entre le sport scolaire et le sport en club ? L’enfant ne la voit pas forcément tout de suite : il s’engage avec la même passion dans l’activité. Mais l’attachement au respect des autres et de la règle est plus marqué en Usep. Moins de « championnite » aussi, davantage de pratique pure. Vous souvenez-vous d’une rencontre ou d’une activité en particulier ? Je me souviens des Jeux départementaux : toute une journée où l’on pouvait expérimenter une quarantaine d’activités. C’était la première fois que j’enfilais des gants de boxe ou que je m’asseyais dans une embarcation d’aviron ! Nous pratiquions aussi l’escalade à l’école : un mur avait été équipé dans la cour, et après avoir observé l’avancement des travaux nous étions impatients de l’essayer… Tout cela était principalement impulsé par un maître, dans la classe et dans l’école, et cette dynamique trouvait en moi un écho très sensible. Avez-vous été juge ou arbitre sur des rencontres ? Oui, j’ai fait mes premières armes d’arbitre et de juge à l’Usep. Le respect des règles, la prise de décisions faisaient sens pour moi, peut-être davantage que pour d’autres camarades. Mon parcours professionnel en atteste… Votre pratique sportive scolaire a donc eu une influence sur celui-ci… Oui, et pas seulement dans ce choix de devenir arbitre. À 10 ans, on n’aspire pas à devenir arbitre, on veut jouer ! L’Usep a renforcé ma passion du sport et m’a donné envie d’en faire mon univers professionnel. Elle a donné de la consistance à un souhait enfoui au fond de moi, l’a transformé en conviction. Votre épouse est professeure des écoles, sans qu’il y ait de l’Usep dans son établissement. Discutez-vous avec elle de son enseignement de l’EPS ? Bien sûr, car avant de devenir institutrice elle a été plusieurs années professeure d’EPS en collège. Elle a toujours hésité entre les deux, et s’est finalement tournée vers le primaire car elle avait du mal à ressentir l’impact de son enseignement sur des élèves qu’elle ne voyait que quatre heures par semaine. Elle se réalise aujourd’hui dans ce métier de maîtresse d’école. Vous êtes parrain de l’Usep de Saône-et-Loire. À ce titre, vous étiez notamment venu échanger avec les enfants lors d’une rencontre rugby… C’était un échange sur le terrain, sans grand discours. Je n’avais pas de message particulier, ni de conseils précis à leur délivrer. Je leur ai simplement dit que c’est courageux, quand on a 8, 10, 12 ou 14 ans, de prendre un sifflet et de dire à ses camarades : « Je vais tenter de vous aider à pratiquer votre sport. » Car c’est cela le rôle d’un arbitre. Vous faites aussi de la pédagogie en montant de temps en temps sur les planches des théâtres avec un one-man-show sur l’arbitrage… J’essaie de balayer les préjugés et les idées reçues, et de dépoussiérer la vision triste et austère qu’on a souvent de l’arbitrage. Je le rends rock’n’roll, avec un discours concret, punchy, et en montrant combien il est excitant d’être au cœur du jeu.
On considère souvent le mot fair-play comme synonyme d’esprit sportif. Lors de leur débat associatif du congrès des enfants, les écoliers de Thuit-de-l’Oison (Eure) ont tenté de le définir. Jade : « Les filles, c’est moins compétitif. » Sacha (garçon) : « Et les garçons moins fair-play. » Matéo : « Quand un joueur de football tombe, on lui dit : « Arrête de simuler. » Et quand c’est une fille : « Comment ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ? » ». Inès : « Le fair-play, c’est « faire jouer » : en tout cas, c’est la traduction. » Sacha (garçon) : « Non, pour moi, le fair-play, c’est jouer avec les autres. » Pour mettre tout le monde d’accord, Corentin cherche alors la définition sur internet : « Fair-play : qui respecte de façon loyale les règles d’un jeu ou d’un sport. » Meredith : « Le fair-play, c’est pour tout le monde : les joueurs, les spectateurs, les arbitres, les commentateurs, l’entraîneur… » Maxime : « C’est ne pas se vanter et croire qu’on est le plus fort. » Sacha (fille) : « C’est passer le ballon aux autres, même ceux qu’on n’aime pas trop. »
En quoi le label Génération 2024 peut-il contribuer au développement de l’Usep ? Et quel regard Thierry Terret, délégué ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques et historien du sport, porte-t-il sur la fédération sportive scolaire de l’école publique ? Thierry Terret, le cahier des charges du label Génération 2024 exige des écoles qu’elles possèdent une association sportive scolaire et respectent les horaires d’éducation physique et sportive. Sur ce second point notamment, n’est-ce pas reconnaitre la faillite de l’EPS à l’école ? Vous avez raison. Dans la réécriture du cahier des charges – car nous en sommes à la seconde version – nous avons insisté d’une part sur le respect des textes officiels, d’autre part sur l’existence d’une association sportive au sein des écoles qui sollicitent le label, une association Usep en ce qui concerne l’école publique. Cela signifie que tout le monde n’en est pas là : les horaires officiels d’EPS ne sont pas appliqués par toutes les écoles, et il n’y a pas une association sportive dans chaque école. C’est pourquoi le ministre souhaite mettre à profit l’année 2019 pour questionner la place de l’éducation physique et du sport scolaire dans le premier degré, et trouver des remédiations qui iront au-delà de l’Usep. Nous en sommes pour l’instant au diagnostic. L’un des enjeux des Jeux olympiques et paralympiques, c’est d’aller vers un respect total des textes et un accroissement du nombre d’associations sportives. Nous en discutons très régulièrement avec la présidente de l’Usep, Véronique Moreira. Vous qui êtes historien du sport et ancien recteur des académies de La Réunion, puis de celle de Rennes, comment considérez-vous l’Usep ? L’Usep possède une spécificité unique, qui la différencie de toutes les autres fédérations : elle est la fille de l’Ufolep et la petite-fille de la Ligue de l’enseignement. Autrement dit, elle porte en elle un projet éducatif dont elle constitue la déclinaison sportive à l’école. Les autres fédérations ont un projet sportif, avec désormais une déclinaison éducative. L’Usep, c’est l’inverse, ce qui donne un sens très particulier à son action, et explique certaines démarches ou positions de ses militants. Ce qui distingue l’Usep, c’est aussi son public : elle est la seule à s’occuper exclusivement des enfants de 3 à 11 ans, ce qui l’a amenée à développer une expertise considérable, avec des productions pédagogiques, nationales, départementales ou académiques, tout à fait remarquables. L’ambition démocratique, qui est au cœur du projet de l’Usep, l’invite aussi à être présente dans chaque école. Or ce projet n’est pas totalement abouti, en raison de l’organisation même de l’Usep, qui repose sur le militantisme et le volontariat. C’est ce qui la distingue de l’UNSS, où le service des enseignants d’EPS inclut l’animation de l’association sportive. Dès lors que l’association Usep repose sur la base du volontariat des intervenants, on se trouve face à une très grande hétérogénéité : d’un département à l’autre, le taux de licenciés peut varier de 2 % à 60 %. Pour une même politique nationale, les dynamiques territoriales sont donc très variables. La spécificité de l’Usep est à la fois une force et une faiblesse. Structurellement, a-t-elle les moyens de l’ambition d’une association dans chaque école ? D’un intervenant dans chaque association ? Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Avez-vous envisagé avec la présidente de l’Usep la façon d’y remédier ? Les réponses peuvent être recherchées à la fois au sein de l’Éducation nationale et auprès des autres partenaires du sport scolaire que sont les collectivités locales. Du côté de l’Éducation nationale, la réflexion est ouverte, la question est sur la table du ministre. Quant aux solutions offertes par les collectivités locales, elles existent. Quand on compare les départements qui ne comptent pas plus de 5 % de licenciés Usep et ceux qui s’approchent ou dépassent les 50 %, on s’aperçoit en effet que, ce qui change, c’est l’engagement des communes et des départements en soutien de l’action des enseignants du premier degré. L’action des collectivités est elle-même hétérogène, et l’État peut sans doute contribuer à stimuler et accompagner les initiatives. C’est une réflexion d’ensemble, et elle est en cours.
Conseiller pédagogique EPS du Loiret et entraîneur d’athlétisme en club, Jean-Claude Farault est l’un des artisans de la nouvelle formule de rencontre proposée dans le cadre de l’opération « À l’Usep, l’athlé ça se VIE ! ». Témoignage. Jean-Claude Farault, comment a été élaborée la nouvelle rencontre Usep d’athlétisme ? Au début des années 2000, un groupe de travail a été constitué au sein de la Fédération française d’athlétisme, auquel était associé Michel Lacroix, conseiller pédagogique et militant Usep. Notre mission était de rompre avec la « miniaturisation » des disciplines athlétiques pour imaginer une pratique adaptée aux enfants. Après avoir tâtonné, nous avons abordé la question par le biais de l’évaluation : partir des progrès moteurs, afin de n’oublier aucun enfant et que tous puissent progresser par rapport à des apprentissages, et non par rapport à des performances brutes qui ne font qu’enregistrer les aptitudes du moment, et non les capacités potentielles. Ce qui fait sens au regard du public de l’Usep… C’est pourquoi Michel Lacroix, usépien pur souche, a été si utile. Sans lui, nous nous serions focalisés sur la motricité. Or Anim’Cross et Anim’Athlé, les outils élaborés pour l’Usep, visent à la construction du « être athlète ». Quand nous autres spécialistes allions naturellement vers les gestes techniques, Michel nous ramenait toujours à l’enfant et à son corps. « Être athlète », qu’est-ce que ça signifie ? Cela signifie être en mesure d’apprendre par soi-même, comme un athlète capable de corriger lui-même un saut sans être dépendant de son entraîneur, ni techniquement, ni psychologiquement. Pour l’enfant c’est pareil : l’adulte est là pour le conseiller, le rassurer, mais il doit aussi apprendre par lui-même. Être athlète, c’est aussi avoir appris la persévérance, la répétition d’un geste. Cette persévérance, il faut la construire chez les enfants. Il y a enfin le vivre ensemble. L’athlétisme est un sport individuel, mais pas forcément individualiste : voyez l’engouement des athlètes pour les interclubs ! Cette approche collective, présente aujourd’hui dans nos écoles d’athlétisme, c’est aux rencontres Usep que nous la devons ! La mise en valeur du collectif, c’est donc ce qui caractérise les rencontres Anim’Athlé… Oui, mais sans occulter non plus la performance de chacun. Car la notion de performance est saine si elle est bien construite. La performance, pour un enfant c’est de la lisibilité, la trace de son action. Les enfants savent comparer leur performance à leur avantage, et pas seulement par rapport au premier, car par définition il n’y en a qu’un. N’oublions pas non plus que l’athlétisme, c’est le dépassement de soi.
Près de 1250 associations ont répondu l’an passé au questionnaire adressé par l’Observatoire des pratiques de l’Usep. Éléments d’analyse. Quels grands enseignements tirer des résultats de l’enquête ? La variété des 8712 associations, et l’écart qui peut parfois exister entre les orientations nationales et la réalité du terrain. Parmi les associations, la différence particulièrement nette entre celle qui sont uniquement engagées en temps scolaire et celles qui proposent une pratique extra-scolaire, même ponctuelle : leur vie associative est plus riche, elles se rapprochent davantage de nos souhaits. Le manque de lien avec les collectivités et les clubs locaux est patent : lorsqu’elles ont connaissance d’un projet éducatif territorial (PEdT), seulement 9% des associations y sont présentes. Et seulement 11% investissent le temps périscolaire. Comment s’étonner que l’Usep reste assimilée à l’école et ne soit pas considérée comme une association sportive à part entière, susceptible d’aller solliciter une subvention municipale ? L’enquête souligne également la faible utilisation des outils pédagogiques et pratiques nationaux. Les réglettes de l’Attitude Santé ne sont connues que de 40% des répondants. Enfin, la rencontre sportive-associative est progressivement mise en place : participation des enfants à l’organisation, continuum avant-pendant-après, dimension inclusive… Mais 46% conçoivent d’abord l’Usep comme « une pratique sportive complémentaire de l’éducation physique et sportive » : une définition datée, qui oublie notre dimension associative. Qu’apprend-on de la vie quotidienne des associations ? Elles sont désormais 23% à regrouper plusieurs écoles, et 75% des secteurs Usep tiennent une assemblée générale. Surprise : 15% des rencontres ne sont ni départementales ni de secteur. Sont-elles purement locales ou réunissent-elles des classes d’une même école ? Elles n’apparaissent dans aucune statistique nationale. Le problème du coût des transports est souligné par 32% des associations, ce qui peut expliquer qu’elles privilégient les rencontres de proximité. Autres chiffres : l’Usep est mentionnée dans 69% des projets d’école, mais seulement 31% des associations ont un projet spécifique. Enfin que les parents ne sont significativement présents qu’au sein de 12% des associations. Mais une sur quatre organise des rencontres communes avec les collèges : cela semble beaucoup. Les associations sont-elles à l’unisson des valeurs prônées par l’Usep ? Oui, dans la mesure où elles mettent en avant le rôle de l’enfant, ce qui nous différencie de la pratique en club. La santé et l’éducation au développement durable sont souvent abordées sur les rencontres, même si cela va rarement au-delà d’un travail sur l’alimentation et du tri des déchets. Cela dit, c’est bien l’activité sportive qui reste le cœur de notre action, et il n’est pas toujours possible de tout conjuguer.
La mixité en EPS et dans le sport scolaire, c’est bien. Mais ce n’est pas une condition suffisante pour garantir un égal accès des filles et des garçons aux pratiques physiques et sportives, explique Sigolène Couchot-Schiex, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Paris-Est Créteil. Sigolène Couchot-Schiex, « l’égalité filles-garçons » était le thème de la Journée nationale du sport scolaire, et « la mixité » sera celui de la Semaine olympique et paralympique. Cela traduit-il un souci particulier de la part de l’Éducation nationale ? Oui et non. La préoccupation est ancienne. Ce qui est nouveau, c’est le souci de changer les pratiques, au-delà des déclarations ou des prescriptions officielles. Oui, il faut plus de mixité, au sens d’une égalité effective, mais comment fait-on ? On pourrait considérer que, dans l’EPS et le sport scolaire du 1er degré, la mixité va de soi. Or dans l’ouvrage sur Le genre que vous avez coordonné pour les éditions EPS, on lit : « La mixité est une condition de l’égalité, elle n’implique pas l’égalité. » Comment faire pour y parvenir ? Il faut mettre en place les conditions d’un égal accès des filles et des garçons à toutes les pratiques, et à tous les niveaux de pratique. Or, comme pour tout individu, la société a appris aux enseignant.es à se comporter en tant qu’hommes et femmes. Il faut lutter contre ses propres repères. C’est précisément l’objet de l’item sur l’égalité femmes-hommes qui figure dans le tronc commun de formation défini en 2013 par la loi de refondation de l’école : donner à comprendre aux futurs professeur.es des écoles ces mécanismes sous-jacents, souvent invisibles et insidieux, afin d’être en mesure de proposer des pratiques physiques et sportives accessibles à toutes et tous. Face à l’inégalité filles-garçons que l’on observe dans l’expérience, et donc la maîtrise, des activités physiques et sportives, les enseignants proposent souvent des activités neutres, non sexuées, non connotées, afin que toutes et tous les partent « à égalité ». Est-ce la bonne réponse ? C’est une possibilité, mais cela ne suffit pas. Se priver d’activités considérées comme masculines ou féminines revient à empêcher les filles qui le souhaiteraient de pratiquer ce sport de ballon très populaire qu’est le football, et à interdire aux garçons d’expérimenter cette forme d’expression corporelle qu’est la danse. Cela conforte des formes d’interdiction, d’auto-censure, par soi-même et par le contrôle social. Donc ça ne résout pas tous les problèmes. Est-il parfois pertinent, sur le plan pédagogique, de séparer filles et garçons dans les activités physiques et sportives ? La vraie question est : faut-il accepter de passer par des étapes intermédiaires permettant de travailler tranquillement, en confiance. Cela ne doit pas être systématisé ni perdurer, mais, en effet, il peut y avoir un intérêt à offrir aux filles un temps de pratique plus important, afin de leur permettre de progresser sur le plan moteur, pour ensuite s’investir pleinement dans une pratique mixte. Cela revient à consacrer davantage de temps à des élèves moins avancés, filles ou garçons, quelle que soit la matière. Les sports collectifs sont souvent problématiques. Quel type d’organisation peut-on privilégier pour que la coopération entre élèves ne pâtisse pas d’un esprit de compétition qui renvoie les filles à un rôle subalterne ? Les jeux et les sports collectifs sont un point d’achoppement, parce qu’il il y cette idée du gain de l’équipe. Quel est l’intérêt éducatif du jeu collectif quand un seul et même joueur marque tous les points ? Il faut valoriser la coopération, faire en sorte que tous les rôles soient assumés par toutes et tous, de manière sereine, sous le regard attentif de l’enseignant.e. On peut par exemple établir des roulements, en changeant au fur et à mesure de la séance une partie des équipes, pour éviter que s’y opère une « optimisation » qui nuirait à la coopération entre tous, ou que le jeu repose sur des affinités entre deux ou trois joueurs. La féminisation du corps enseignant a-t-elle un impact sur l’évolution des pratiques en EPS et la façon d’y décliner la mixité ? On en revient à l’héritage culturel d’enseignantes qui n’ont pas forcément eu accès à la même diversité de pratiques que leurs collègues hommes, et notamment des pratiques tournées vers la performance. Mais qu’on soit un homme ou femme, si on n’a pas l’occasion de se former et de réfléchir sur ses pratiques, on reproduit les mêmes recettes, sans progresser dans ses compétences et ses façons de faire. Enfin, il y a aussi la question des intervenants territoriaux, qui prennent en main la classe sans avoir bénéficié de la même formation en éducation que les enseignant.es. Sur la foi de témoignages et de ce que j’ai moi-même observé, lorsqu’il y a ce type de prise en charge, la prise en compte de la mixité et de l’égalité filles-garçons peut poser question.
Ce label initié par les ministères de l’Éducation nationale et des Sports vise à développer la pratique sportive à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Le dispositif de labellisation Génération 2024 veut renforcer les passerelles entre l’École et le mouvement sportif. Il est piloté par le recteur d’académie Thierry Terret, délégué ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP). Dans la présentation de sa mission, celui-ci souligne que, « par leur capacité à offrir des modèles d’identification », « les Jeux olympiques et paralympiques mettent en perspective les relations entre l’École et le Club pour les nouvelles générations. » Localement, le dispositif est copiloté par les recteurs et les directeurs régionaux Jeunesse, Sport et Cohésion sociale, qui s’appuient respectivement sur un référent académique et un référent régional Génération 2024. L’Usep est partenaire d’un dispositif qui doit concerner à terme 20 % des écoles primaires et dont le cahier des charges prévoit que toute école publique labellisée Génération 2024 doit disposer d’une association Usep, en la créant si besoin. « Pour bénéficier du label, les écoles et les établissements doivent respecter les horaires d’EPS prévus dans les programmes et disposer d’une association sportive adhérente à l’une des fédérations scolaires (Usep, UNSS, Ugsel) », est-il précisé. Au regard des critères de labellisation, l’Usep peut aussi apporter son aide pour : dynamiser le projet d’école (lien entre le sport scolaire et les autres domaines d’enseignement) ; favoriser les pratiques inclusives (avec la mallette sport scolaire et handicap), développer la vie associative (en impliquant les enfants) ; développer la vie sportive (participation aux rencontres et aux opérations nationales, prêt de matériel). L’Usep peut également aider l’école labellisée à : développer la culture olympique et paralympique (avec le débat associatif) ; échanger avec d’autres écoles ; favoriser la continuité du sport scolaire (rencontres sportives avec les collèges) ; établir une passerelle vers les clubs ; assurer la continuité éducative avec le périscolaire ; faire rencontrer aux élèves des sportifs de haut niveau (comme les parrains et marraines de l’Usep) ; organiser un voyage scolaire ; former les acteurs du label (enseignants, parents, éducateurs…).
Réfléchir durant toute une journée au sens du mot laïcité, à travers des ateliers abordant différentes facettes du vivre ensemble : c’est ce à quoi étaient conviés les élèves d’une école de la banlieue de Tours, à l’initiative de l’équipe enseignante et de l’association Usep. « Je me pose des questions sur les différentes religions. Ai-je le droit d’en parler à l’école ? Pourquoi ? » Parmi la dizaine d’enfants de 6 à 11 ans, penchés avec la maîtresse sur un jeu de l’oie, les avis sont partagés, et les arguments difficiles à trouver. « Oui : je peux m’interroger sur l’histoire, sur les religions, cela fait partie de la culture du monde », tranche finalement Matis, intronisé « maître du jeu », en lisant la réponse sur la feuille glissée sous son coude. Toutes font directement référence à un article de la Charte de la laïcité à l’école : celle-là même qui, avec ses blocs de couleur bleu et rouge sur fond blanc, est affichée à l’entrée de l’établissement. Puis un autre enfant jette le dé, et une nouvelle question vient relancer le débat : « Un élève a-t-il le droit de dire en classe : « Ma religion me l’interdit » ? » « Oui », s’exclame Fabiano. « Non, répond une fillette à ses côtés. Même si sa religion lui interdit, on est l’école, pas à la maison. » « Mais alors, on risque d’attraper des péchés, s’inquiète Amel. La religion, c’est plus grand que l’école, c’est plus important. » « Non, on n’est pas obligé. Et, à l’école, le plus important, c’est de bien travailler », affirme Marouan en surjouant un peu le bon élève. « Non, les programmes de l’école sont obligatoires pour tout le monde », conclut Matis en donnant la réponse à l’invitation de la maîtresse. Plus loin dans le jeu, au gré du sort des dés, il sera aussi question du droit de parler arabe à l’école – non pour parler mal en cachette, mais oui fêter un anniversaire –, du port des signes religieux, du respect des différences et de l’égalité des droits des citoyens dans un pays républicain. Situations concrètes « Pour les élèves, et surtout pour les petits de CP et de CE1, la laïcité est un concept abstrait, soulignent Sophie et Grégorine, enseignantes à l’école élémentaire Henri-Wallon de Saint-Pierre-des-Corps (37). Pour l’aborder, nous commençons par présenter un extrait de la vidéo proposée par le ministère. Nous montrons ensuite l’affiche de la Charte de la laïcité, en lisant les premiers articles. Nous demandons aussi aux enfants de citer les religions qu’ils connaissent, et les signes qui les identifient : la kippa et l’étoile juive, la croix chrétienne, le croissant et la main de Fatma, bouddha… Puis nous passons au jeu de l’oie, que nous avons créé en piochant sur internet et en nous inspirant de situations auxquelles nous avons pu être confrontées en tant qu’enseignantes. » Ces situations, dans cette école classée « réseau d’éducation prioritaire + » et où une majorité des 175 élèves est issue de familles immigrées de culture musulmane, c’est par exemple un enfant qui, lors d’une randonnée patrimoine, se refuse à pénétrer sous les voûtes gothiques de la cathédrale de Tours. Ou cet autre qui rechigne à commenter l’image d’un livre d’histoire parce qu’on y voit une croix. Ou bien encore ce garçon qui, pour faire l’intéressant, lance un sonore « Allah Akbar » lors d’une sortie au cinéma. Il en fut quitte pour une explication de texte personnalisée, assorti d’une exclusion d’une journée. À l’initiative de l’Usep Adressée en début d’année scolaire à toutes les associations Usep, l’invitation à fêter les 30 ans du comité et les 80 ans de la fédération en organisant une journée de la laïcité est donc tombée à pic. Car, dans l’école, tous les enfants sont licenciés. « Le but était aussi de faciliter l’échange et le respect entre les enfants lors des rencontres sportives, notamment lorsqu’elles brassent des classes de banlieue, de centre-ville ou de la ruralité » explique Marie Parat, professeure des écoles à Henri-Wallon et présidente départementale de l’Usep. Chaque association d’école avait entière latitude pour personnaliser la journée-type proposée par l’Usep. À Henri-Wallon, outre les ateliers sur la laïcité, l’égalité fille-garçon, le handicap et l’éco-citoyenneté, les enfants ainsi ont pris le pinceau sur le thème de l’olympisme, et pratiqué le frisbee-ultimate, le « parachute », la course équitable et le football coopétitif. Des sports parfaitement dans l’esprit d’une journée pour laquelle l’équipe enseignante avait sollicité le renfort d’animateurs d’activités périscolaires, et de jeunes en service civique d’une association de sensibilisation au respect de l’environnement. Pour renforcer le lien avec les familles, un « café des parents » était également proposé en début de journée, organisée le 20 décembre, à la veille des vacances. Parmi la vingtaine de mamans présentes, un tiers sont ensuite restées et ont discrètement suivi les ateliers, à côté de leur enfant. Former les citoyens de demain À en croire le sondage que constitue la « réglette des émotions » de l’Usep, la plupart des enfants ont beaucoup particulièrement apprécié cette journée pas comme les autres, « qui favorise le vivre ensemble et améliore le climat scolaire », comme le souligne la directrice. Le sentiment du visiteur qui découvre l’école, l’espace de ces quelques heures, est celui d’une bonne humeur ambiante, voire d’une certaine légèreté. Pour autant, est-ce bien le rôle de l’Usep, fédération sportive scolaire, de susciter une journée d’ateliers sur le thème de la laïcité ? « Bien sûr, estime Marie Parat. C’est une autre façon de faire vivre l’association, à côté des rencontres sportives, et en cohérence avec notre mission de former les citoyens de demain. »
Un congrès des enfants national pour impliquer les enfants dans les réflexions sur l’avenir de l’USEP ! En 2019 les 750.000 enfants licenciés USEP sont invités à donner leur avis sur le fonctionnement de la fédération et sur la pratique sportive qu’ils vivent chaque année. Tout au long de l’année des débats seront organisés en commençant à l’échelle locale (dans chaque association USEP) pour aller vers un congrès national rassemblant 200 enfants du 21 au 23 Juin en parallèle de la journée olympique. Entre les débats dans les écoles et le rassemblement national ce sont les comités départementaux et régionaux qui prendront le relais selon le calendrier suivant : Cet événement s’inscrit dans la volonté d’impliquer les enfants dans la vie associative et donner une dimension démocratique à leur action. Concrètement les enfants seront invités à s’exprimer et formuler des propositions sur 3 sujets : L’organisation des rencontres sportives et associatives à l’USEP (mixte, inclusive, écoresponsable, …) Leur implication dans la vie de leur association USEP Leur perception des valeurs de l’olympisme. Pour plus d’informations vous pouvez télécharger le cahier des charges de l’événement où vous trouverez le descriptif détaillé de l’événement ainsi que de nombreuses fiches pédagogiques sur les différents sujets à aborder. ATTENTION : Cette journée n’est pas à confondre avec le congrès des enfants qui sera organisé pour la 5ème année consécutive en Ardèche où des classes passent une journée à l’hôtel du département.
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]En ce début d’année marqué par l’organisation de la 11ème édition de la Semaine Blanche en partenariat avec le Conseil Départemental de l’Ardèche et d’autres strcutures (le site du Pal, la chavade, la fédération de chasse, le Snam, la Frapna, …), il nous a semblé de bon ton de vous parler un peu des sports d’hiver. Nous avons choisi pour commencer d’aborder un sport spectaculaire :[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Le ski acrobatique »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Cette discipline olympique amène des skieurs à s’affronter, souvent dans les airs, dans une démonstration de figures toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Le ski acrobatique se décline en 6 spécialités : -Le saut acrobatique -Les bosses -Les bosses en parallèle -Le skicross -Le half-pipe -Le ballet[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Le saut acrobatique « ][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »22005″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Cette discipline présente aux jeux olympiques consiste à effectuer des figures aériennes à partir d’une bosse allant de 3 à 10 m de haut, sur une pente de 67°. Le skieur sera jugé par le jury qui définira la note en fonction de critères précis : -L’amplitude et la forme des acrobaties -La réception Un coefficient est utilisé pour attribuer la note en fonction de la difficulté prévue du saut. Si vous voulez savoir à qui ça ressemble : https://www.olympic.org/fr/videos/ski-acrobatique-slopestyle-hommes-joss-christensen-en-or[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Les bosses »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Pour cette seconde discipline, elle aussi olympique, le saut n’est plus central. On va alors trouver une piste de 250m constituée de bosses de 1m de haut pour 40cm de large sur toute la longueur de la piste. A 1/3 puis 2/3 on trouve deux petits tremplins. Les critères de notations sont : -une addition de points sanctionnant la vitesse -la technique d’exécution -La réalisation des deux sauts acrobatiques Un magnifique exemple du ski bosse : https://www.olympic.org/fr/videos/sotchi-2014/ski-acrobatique[/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »22010″ alignment= »right » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Les bosses en parallèle »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »22006″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Pas grand-chose à rajouter, c’est la même discipline qu’expliqué précédemment à la différence que deux skieurs s’affrontent en même temps côte à côte sur la piste. Cependant les bosses en parallèles ne constituent pas, à ce jour, une épreuve olympique. Voici un extrait des championnats du monde de 2013 : https://www.youtube.com/watch?v=e6clufY6USY[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Le skicross « ][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Ensuite pour cette troisième spécialité du ski acrobatique, quatre skieurs s’élancent en même temps sur une piste pentue jalonnée de bosses, virages relevés et sauts. Le skicross est une discipline olympique depuis 2010. Un petit coup d’œil ? https://www.olympic.org/fr/videos/sotchi-2014/ski-acrobatique[/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »22012″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Le half-pipe »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »22013″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Discipline olympique depuis seulement 4 ans, cette épreuve de ski acrobatique se déroule sur une structure neigeuse en forme de U de plusieurs dizaines de mètres de long pour quatre ou cinq mètres de haut. Les critères de notations sont : -La difficulté des figures réalisées -L’exécution des figures -La hauteur des sauts. Si vous souhaitez voir ce que c’est : https://www.youtube.com/watch?v=PFcTdmWoGIE[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Le ballet « ][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »22014″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Le principe est simple : danser skis aux pieds en suivant le rythme d’une musique sur une piste de 200m de long pour 30m de large et une pente de 11 à 16°. Cela fut présenté aux JO d’hiver de 1988 et de 1992, mais le CIO n’a pas souhaité développer de nouvelles compétions de ballet après les années 2000. Voici à quoi ressemble un ballet en ski : https://www.youtube.com/watch?v=i53PFdLqTWU[/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »22015″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_text_separator title= »Historique général du ski acrobatique en France »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Nous devons le ski acrobatique à l’Allemand Fritz Rauel qui a publié en 1929 un recueil intitulé « nouvelles possibilités du ski » où y sont décrites les techniques qu’il a développées depuis le début des années 1920. Il faudra tout de même attendre les années 60 pour que cette pratique se développe avec de véritables compétitions en Europe ainsi que des spectacles aux Etats-Unis et au Canada. En 1976, des passionnés ont créés et disputés ce qui sera considéré comme la première coupe du monde de ski acrobatique. Cependant …
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Ca y est, la coupe du monde de Hand-ball féminin a débuté en Allemagne ! Nous allons pouvoir suivre notre équipe nationale féminine qui n’avait pu passer les quarts de finales au Danemark en 2015, suite à une défaite face aux vice-championnes du monde, les Pays-Bas. Cette jeune équipe Française qui a réussi à ramener une médaille d’argent des jeux olympiques de Rio, a cette année l’expérience et la technique pour nous laisser espérer une médaille, malgré un début difficile face à la Slovénier ! Pour cette compétition, les françaises évitent lors des phases de poules le Danemark (championnes du monde), les Pays-Bas (vices-championnes du monde) ou encore le pays organisateur, l’Allemagne. Cela nous laisse entrevoir une belle compétition où l’on pourra soutenir cette équipe dynamique dans des matchs compliqués mais qui promettent d’être spectaculaires ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21785″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Mais ce sport est largement connu et mis en avant, notamment grâce aux exploits des experts qui ont suivi l’exemple de leurs prédécesseurs en raflant quasiment tous les trophées depuis bientôt 10 ans ! Alors nous allons plutôt nous arrêter sur un sport méconnu de tous qui s’inspire directement du handball. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Le Franc-Balle ! (A lire Franc-bAlle et non pas Franc-bOll). [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_custom_heading text= »Mais qu’est-ce donc ? « ][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] C’est un mélange de handball et de football. Comment est-ce possible ? Il suffit de jouer avec le pied et la main, en équipe, sur un terrain de handball. Mais ce n’est pas du rugby, on garde un ballon rond, on interdit le contact et on fait des passes en avant ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21786″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_custom_heading text= »Quelques précisions : »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Le terrain est un terrain de handball, c’est-à-dire de 20 x 40m avec des cages de 2 x 3m et une zone de 6 mètres. Cela se joue avec un ballon de foot et peut être joué sur un terrain en herbe si les dimensions (40*20) sont respectées. La zone n’est « active » que pour les tirs à la main, au pied elle n’est pas prise en compte. 1 Point si on marque à la main, 2 points si c’est au pied. Rien de compliqué si ? Alors c’est parti, on met ses baskets, on équipe les enfants et on est parti sur le terrain ! Un simple terrain plat suffit ! Vous n’avez pas de cages ? Comme dans les cours d’écoles, on trouve ce qu’il y a autour de nous pour se faire deux cages, pas d’excuses ! Le comité USEP possède également tout un stock de cages à mettre à votre disposition !! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_custom_heading text= »Mais pourquoi faire du Franc-balle ? »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Le Franc-balle présente un réel intérêt pour les enfants en leur laissant le choix d’utiliser les schémas moteurs qu’ils maîtrisent. En se servant plus ou moins des membres inférieurs ou supérieurs, cela évite la mise en échec systématique et favorise l’égalité face aux difficultés de chacun. Mais très vite ils seront obligés de varier leurs techniques pour plus d’efficacité et c’est là que le développement moteur prend tout son sens car il est global et concerne l’ensemble des membres ! De plus, ce sport fait appel à une forte capacité d’adaptation et demande la mise en place de stratégies. Il y a donc un apport important vis à vis du développement cognitif de l’enfant. Mais c’est surtout une activité très ludique, qui ne demande pas plus de matériel qu’un ballon et qui ravira petits et grands ! Alors n’hésitez pas à découvrir cette discipline et à nous partager vos anecdotes les plus intéressantes ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Depuis le 4 Septembre dernier la plate-forme d’inscription pour le concours de vidéos « Le sport, c’est notre genre » est ouverte. Elle permet aux classes licenciées USEP de s’inscrire et de participer à cette action qui a pour objectif de mettre en valeur la mixité dans la pratique sportive. Ce concours a été initié par un travail commun de l’USEP et de l’association « Femmes et cinéma » de Fémi’x sport. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21362″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% » img_link= »http://sportcestnotregenreusep.femmesetcinema.com/ »][vc_column_text] [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Vous êtes animatrice ou animateur de l’USEP ? Votre classe est affiliée à l’USEP ? La mise en valeur de la mixité dans la pratique sportive vous semble être un projet important et intéressant ? Vous pouvez donc vous inscrire sur la plateforme avant le 30 Novembre pour tenter de remporter le concours ! Inscrivez-vous à l’adresse suivante : http://sportcestnotregenreusep.femmesetcinema.com/ La production vidéo est à remettre avant le 28 Février 2018, vous avez donc 3 mois pour préparer, réaliser et envoyer votre projet. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21385″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text][/vc_column_text][vc_column_text] Avant de se lancer dans la réalisation du projet, chaque classe doit choisir une thématique sur laquelle devra se baser leur vidéo parmi les 4 valeurs sportives suivantes : [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Solidarité. [/vc_column_text][vc_gallery type= »flexslider_style » images= »21364,21365,21366″ onclick= »link_no » el_id= »SOLIDARITE »][vc_gallery type= »flexslider_style » images= »21377,21372,21375″ onclick= »link_no »][vc_column_text] Respect. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Dépassement de soi. [/vc_column_text][vc_gallery type= »flexslider_style » images= »21371,21373,21374″ onclick= »link_no »][vc_gallery type= »flexslider_style » images= »21379,21380,21381″ onclick= »link_no »][vc_column_text] Contrôle de soi. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Pour participer il est demandé de respecter le format suivant : -Durée : 3 minutes maximum -Epoque : contemporaine -Type : tous (documentaire, témoignage, fiction, …)[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] 2 Classes seront sélectionnées : L’une par le jury pour le « Prix du jury » l’autre par le public pour le « Prix du public ». Ces deux classes auront la possibilité de visiter l’INSEP pour y rencontrer les athlètes de haut niveau qui s’y entraînent au quotidien. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]La cour de récréation comme espace éducatif : La cours de récréation ! Quel endroit merveilleux ! Souvent l’endroit préféré des enfants quand ils viennent à l’école ! C’est dans cet espace que l’enfant tisse ses premiers liens sociaux. C’est aussi dans la cour de récréation que les élèves vont développer leur créativité en créant des jeux au sein de mondes imaginaires. Souvent, sans même s’en rendre compte, un jeu nait par la confrontation des idées de tout un groupe. Instant de liberté surveillée, la récréation est le moment où le temps semble s’arrêter. En effet, on peut y observer des jeux actuels mais aussi des jeux anciens ou dits « traditionnels » qui ont été transmis de génération en génération. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Les jeux traditionnels : Ces jeux auxquels vous avez joués dans votre plus tendre enfance et auxquels vos enfants jouent encore, il en existe des dizaines. En plus d’être ludiques et de nécessiter peu de matériel, ils ont un réel intérêt pédagogique et ils apportent aux jeunes générations bien plus que du plaisir.[/vc_column_text][nectar_image_comparison image_url= »21182″ image_2_url= »21184″][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Apports moteurs : Combien de « petits-bobos » sont soignés par le personnel éducatif tout au long d’une année scolaire pendant les récréations ? Un nombre incalculable ! Mais la chute fait partie intégrante de l’apprentissage. Dans ces jeux qu’ils pratiquent, ils apprennent à courir, à sauter, à tomber, à lancer, … A ce moment se développent chez l’enfant des schémas moteurs : Il s’agit de la motricité de base inhérente à toutes les activités physiques et sportives et dont il se servira dans les gestes de tous les jours. Ce « bagage moteur » lui permettra d’évoluer au mieux dans son environnement. Ils y apprennent également à accélérer et à ralentir, à être précis, à gérer leur force, … Ce sont des réflexes que nous avons acquis et dont nous ne nous rendons même plus compte. Les jeux auxquels nous jouions à l’époque, y sont pour quelque chose. [/vc_column_text][image_with_animation image_url= »21187″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Apports cognitifs : Avez-vous déjà observé une fourmilière ? Existe-t-il, en terme d’activité, quelque chose de plus ressemblant à une fourmilière qu’une cours de récréation ? Les enfants cavalent dans tous les sens, crient à tout-va, … C’est un véritable fouillis parfois impossible à comprendre d’un regard extérieur et pourtant, ils s’y retrouvent. C’est lors de ces moments chaotiques, qu’ils apprennent la « discrimination cognitive ». Il s’agit simplement du fait savoir sélectionner et choisir les informations dont ils ont besoin. L’enfant a souvent tendance à ne pas discriminer correctement. Soit il discrimine trop, il se retrouve souvent à courir en regardant derrière, provoquant ainsi accident et collisions. Soit il ne discrimine pas assez et dans ce cas, il est difficile de comprendre ce qu’il s’y passe. C’est donc en expérimentant lors de la récréation que l’enfant va développer cette discrimination cognitive. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Apports sociaux : Déjà évoqué précédemment, la cour de récréation est le théâtre de l’apprentissage des émotions. On y retrouve : La frustration de ne pas être écouté et obéi ; la joie de s’être fait une nouvelle amie ; la colère d’avoir perdu ou encore le plaisir de dépasser ses propres limites. Les jeux sont souvent la source de ces émotions. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »2/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21188″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21186″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Pour retrouver les jeux traditionnels auxquels vous jouiez dans votre jeunesse et dans le but de les faire découvrir aux générations actuelles, l’USEP a élaboré une document pédagogique intitulé « Jeux d’antan, Jeux d’enfants ». De nombreux jeux y sont listés, explicités et classés selon le type d’interaction. Nous ne pouvons que vous inviter à y jeter un œil pour y (re)découvrir ces jeux d’antan ! http://usep.org/wp-content/uploads/2017/09/jeux-antan-jeux-enfants.pdf[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] »Défis récré », une opération parrainée par Christophe Lemaître : Conscients de la place inhérente de la cour de récréation dans le développement de l’enfant, la Fédération Française d’Athlétisme et l’USEP ont travaillé conjointement pour proposer la boite à « défis récré ». Au-delà de rencontres sportives, cette opération parrainée nationalement par Christophe Lemaître, a également pour objectif d’inscrire l’activité physique dans la durée en proposant « un défi récré-athlé ». L’athlète sprinter lance ainsi un défi athlétique aux jeunes USEPiens qui, à leur tour, imaginent le leur et s’inscrivent ainsi dans un projet individuel de pratique d’activité physique, bénéfique pour leur santé, et collectif grâce aux échanges entre associations USEP des défis imaginés. « Bouger » au quotidien, tout l’enjeu est là ! Pratiquer au moins une heure d’activité physique par jour, sur les temps d’EPS certes, mais aussi, en autonomie, pendant la récréation et rendre l’enfant ACTEUR de sa santé sont les objectifs de ce défi. Une pratique active, une pratique PLAISIR avec les copains, tel est le défi lancé par l’USEP ! [/vc_column_text][image_with_animation image_url= »21168″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Cela peut être pratiqué en opposition de groupes, en oppositions individuelles ou encore en tentant de battre son propre record.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Vous souhaitez participer à cet événement en relevant des défis et partager les vôtres ? Rien de plus simple, il vous suffit de vous rendre à l’adresse suivante : http://usep.org/index.php/2017/07/05/les-ptits-reportages-2/ [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21169″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row …
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ background_image= »21071″ enable_bg_scale= »true » column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][divider line_type= »No Line » custom_height= »400″][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]En Jeu : La revue numérique de l’USEP – Octobre 2017 Le numéro 10 de Usep En Jeu, la revue d’actualité du sport scolaire de l’Ecole publique, est disponible http://enjeu.u-s-e-p.org/ Au sommaire : Édito : JO 2024, quelle place pour l’Usep ? Actualité : construire une rencontre golf Zoom : La journée nationale du sport scolaire Territoires : Nièvre, Guadeloupe, Rhône-Alpes Dossier : Cycle 3, le grand chantier Pédagogie : Le sport délie les langues Invitée : Claire Bren, première marraine de l’Usep Librairie : Renard sauve son vélo ; Le genre [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Le 5 novembre prochain, près de 40 voiliers vont s’élancer du Havre dans une course vers Salvador de Bahia, ville Brésilienne à 1 500 milles nautiques des côtes Normandes. En effet, tous les deux ans a lieu la course « Transat Jacques Vabre » qui voit s’affronter plusieurs dizaines de duos dans une course de voiliers à travers l’océan atlantique. Profitons-en pour découvrir cette activité nautique du Vendée globe ! [/vc_column_text][image_with_animation image_url= »21199″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Quelques notions avant de prendre le large : Qui n’a jamais rêvé de prendre la place de Jack Sparrow, de Barbe-Rousse, d’Ulysse ou encore du Capitaine Némo pour écumer les mers du monde entier ? C’est justement ce que vont faire les 76 personnes qui vont prendre le départ pour la « Transat Jacques Vabre » et ce que font la vingtaine de navigateurs inscrits au « Vendée globe » tous les 4 ans. Il existe environ 40 courses nautiques reconnues mondialement qui envoient des navires sillonner mers et océans. Mais, il ne faut pas oublier tous les navires qui prennent le large pour le plaisir dans des bateaux plus ou moins grands et avec un équipage allant d’une à un nombre illimité de personnes. Selon les courses, tous les outils d’aide à la navigation ne sont pas autorisés : Parfois il faut savoir naviguer sans GPS et se repérer sur une carte (grâce aux étoiles). Dans ce sport, il faut tenir compte de la météo, comprendre les vents, savoir les utiliser, être prêt à se nourrir seulement de nourriture ionisée et bien-sûr apprendre le langage marin. Parce que si je vous dis : « Frappe l’aussière », ne vous mettez pas à taper de partout, nous risquerions de chavirer et nous serions embabouinés ! (Je vous laisse chercher les traductions). [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »2/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Un voilier avance grâce au vent, le navigateur doit donc orienter sa voile en fonction du sens et de la force du vent. S’il est trop fort le bateau se renverse, s’il est trop faible, il n’avance pas. La vitesse se compte en nœud qui équivaut à un mille nautique par heure soit 1.852 km/h. Le record de vitesse pour la traversée de l’Atlantique se situe à 32 nœuds en moyenne, soit près de 60 km/h. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21206″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21201″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][vc_column_text]Et l’océan dans tout ça ? Il ne faut pas oublier que sans océan, il n’y a pas de sport nautique possible. Et les océans sont le berceau de la biodiversité, qui est mise en danger par la pollution massive des eaux qui entraîne une modification du PH des océans, la destruction des fonds maritimes et des coraux. Ainsi, il semble important de sensibiliser et d’échanger avec les enfants sur la nécessité de protéger nos littoraux et notre environnement de manière globale. Afin, de vous donner quelques idées, nous vous invitons à naviguer sur le site de l’école de la mer, sur lequel vous pourrez trouver une quinzaines d’activités adaptées aux enfants et de nombreuses informations en lien avec la protection des mers et océans. N’hésitez pas à vous enrichir de ces fiches activités éducatives pour former le citoyen de demain ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21202″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][vc_column_text]Prends les voiles avec l’USEP et la Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche : L’USEP Ardèche, propose en fin de chaque année scolaire, une façon très ardéchoises de naviguer : Le canoë ! En effet, à l’occasion des raidillons qui ont lieu au mois de Juin, nous proposons la découverte de cette activité nautique associée à une course d’orientation, du golf, du tir à l’arc et quelques autres activités de pleine nature. En partenariat avec la Fédération des Œuvres Laïques d’Ardèche, l’USEP vous propose un « stage moussaillons » durant lequel les enfants vont pouvoir découvrir une autre activité nautique : la pratique de la voile sur Optimist. Lors de cette semaine de vacances, les jeunes pourront apprendre à manier le gouvernail, gréer la voiler et monter le bateau ! Les enfants licenciés à l’ USEP pourront bénéficier d’un tarif préférentiel.[/vc_column_text][image_with_animation image_url= »21248″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row]
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21135″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][vc_column_text] Comme tous les ans depuis 1998, en octobre se déroule à Dublin (capitale Irlandaise) un grand prix de fléchettes. Ce tournoi se déroule dans la bonne ambiance des pubs irlandais et offre en spectacle les traditions de ce peuple Celte ! Profitons-en pour mettre en lumière ce sport car cette activité qui peut animer vos soirées, reste assez peu connu pour sa pratique sportive et son intérêt pédagogique pour l’enfant. Un intérêt pas seulement ludique: En effet, au-delà de l’aspect ludique, c’est un sport qui demande beaucoup d’adresse. Il permet donc de développer chez l’enfant de nombreuses aptitudes : précision, patience, concentration, élimination des informations parasites, gestion de la force, etc. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »2/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Rappelons les bases de ce sport : les fléchettes ce sont des pointes dotées d’un empennage, le tout mesurant moins de 20cm. Le but ? Lancer ces fléchettes sur une cible en essayant de marquer le plus de points possible. Ou si vous êtes comme nous, simplement essayer de toucher la cible ! Ce qui est super avec cette discipline sportive, c’est que du matériel adapté pour les plus jeunes existe et cela peut être pratiqué par tous. Si vous êtes encore inquiets sur le fait que vos enfants en bas âge utilisent des pointes en plastique ? Vous pouvez utiliser des balles à scratch sur une cible spécialisée ! [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21104″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Mais ce n’est pas simplement pour cela que ce sport vaut le détour, c’est aussi pour la multitude de jeux et de variantes qu’il propose : [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » bg_color= »#ffffff » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Le 301 et le 501 double out :[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » bg_color= »#ffffff » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color= »#ffffff » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21108″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Le principe est simple : on part avec 301 (ou 501) points et l’on soustrait de ces points le score obtenu. Le premier qui arrive à 0 a gagné. Mais cela serait trop facile si on s’arrêtait là, il faut finir en obtenant un score double ; sinon cela ne compte pas ! On vous laisse vous renseigner pour toutes les subtilités. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Le département :[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21112″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Vous voulez faire apprendre les départements français à vos enfants ou élèves ? Peut-être même les apprendre vous-même ? Rien de mieux que les fléchettes ! Les règles sont simples et efficaces : Le lanceur dispose de 3 fléchettes, il doit annoncer un département et avec un maximum de 3 fléchettes, il doit obtenir le score identique au numéro du département. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21113″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Par exemple : « J’annonce Ardèche ! », je dois donc obtenir un score de 7, pas plus, pas moins. Si l’objectif est réalisé, vous coloriez le département. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » bg_color= »#ffffff » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]L’horloge :[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » bg_color= »#ffffff » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Rien de plus simple et de plus ludique pour s’entraîner à viser. Comme l’aiguille d’une horloge, vos fléchettes vont devoir toucher tous les numéros (de 1 à 20) dans l’ordre, les uns après les autres. Si vous ratez votre cible, vous retenez votre score et c’est au tour de votre adversaire. Le premier qui a fait le tour de l’horloge doit ensuite viser le centre de la cible pour remporter la partie ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » bg_color= »#ffffff » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21116″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » bg_color= »#ffffff » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Petite variante que l’on appelle la poursuite : Ici, il s’agit de jouer en coopération, une fois mes 3 fléchettes lancées, mon coéquipier prend le relai pour arriver à faire le tour de l’horloge. On gagne tous ensemble dès lors que l’on a fait le tour de l’horloge et atteint le centre de la cible. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Le cricket : [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Un jeu très convivial où le but est de lancer ces 3 fléchettes dans le même nombre de la cible : 3 fois dans le 15, puis 3 dans le 16, puis 3 dans le 17, … et ce jusqu’au numéro 20 et enfin 3 fois dans le centre. Le joueur ayant obtenu le plus de points gagne la manche. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21118″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »2/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21126″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Il existe une variante où lorsqu’un joueur a touché 3 fois le même nombre, il « ferme » ce nombre et toutes les fléchettes qui y seront lancées par la suite, lui apporteront les points à lui plutôt qu’à l’adversaire. Dans l’image ci-dessus, le joueur rouge a donc fermé le numéro 15, …
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21148″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Connaissez vous Actibloom? [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Créé il y a trois ans par Jean-Marc Rigal, professeur de marketing en école de commerce et consultant en équipements sportifs, le site Actibloom propose des supports pédagogiques pour organiser des activités physiques et sportives à l’école maternelle et élémentaire. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Actibloom.com s’adresse aux professeurs des écoles maternelles et élémentaires, aux étudiants qui préparent le concours de recrutement de professeur des écoles mais aussi aux éducateurs en centres de loisirs et aux parents souhaitant partager des activités sportives avec leurs enfants. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21149″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]On y trouve plus de 150 idées d’activités sportives détaillées et adaptées aux enfants de 3 à 12 ans, à développer sur les temps scolaires, périscolaires, postscolaires ou même à la maison … pour un parcours sportif de l’enfant éducatif et cohérent ! Vous pouvez rechercher les exercices par âge ainsi que par thématique afin de cibler et de trouver facilement les exercices qui vous intéressent. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21150″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color= »#e8e8e8″ background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21151″ alignment= » » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color= »#ffffff » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Sur chaque page, vous trouverez une vidéo durant entre 3 et 5 minutes en moyenne puis un petit article détaillant un exercice ou apportant des précisions/remarques sur la vidéo ou des retours d’expériences. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color= »#e8e8e8″ background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/3″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21152″ alignment= »right » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]Cette plateforme est une sorte de « caverne d’Ali-baba », pour toute personne à la recherche d’idées. L’USEP contribue largement à alimenter celle-ci en partageant ses connaissances et expériences. Vous y retrouverez par exemple une vidéo expliquant ce qu’est l’USEP : http://actibloom.com/quest-ce-que-lusep.html Vous trouverez également une vidéo sur un outil proposé par l’USEP, la réglette des émotions afin de travailler avec les enfants sur la notion d’effort, de plaisir et de progrès : http://actibloom.com/usep-pr%C3%A9sentation-des-r%C3%A9glettes-plaisir-effort-progr%C3%A8s.html Alors n’hésitez à jeter un œil à ce portail actif plein de ressources et à tester ces propositions avec les enfants ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] A l’occasion de la semaine de la démocratie scolaire, peuvent être organisées les élections des délégués élèves au bureau de l’association USEP de votre école. Afin d’aborder cette thématique avec vos élèves, vous pouvez entrer en matière grâce à ces deux livres de littérature jeunesse qui illustrent ce moment hautement important pour vos élèves. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »full_width_content » full_screen_row_position= »middle » equal_height= »yes » bg_color= »#ffffff » scene_position= »center » text_color= »light » text_align= »center » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][image_with_animation image_url= »21081″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][divider line_type= »No Line »][vc_column_text] La surprise des surprises Hubert Ben Kemoun, illustré par Colonel Moutarde Collection « L’année de Jules » Petit Roman Rageot, juin 2014, 36 pages, 5,70 € A partir de 7 ans La maîtresse a annoncé les élections des délégués de classe. Dépôt de candidatures, campagne électorale. C’est décidé : on fait tout comme les grands. Et cette décision fait vivre aux enfants, ce que peuvent être les dérives de la démocratie et du suffrage : une voix contre des bonbons, des promesses qui vont être bien difficiles à tenir….. Et pourtant le peuple des anonymes va faire entendre sa voix et l’exprimer d’une façon surprenante. C’est bien écrit, c’est une jolie ode à la démocratie qui, même si elle n’est pas parfaite, demeure la meilleure manière de donner la parole à ceux qui n’osent la prendre. [/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/2″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text] Quand j’étais petit, je voterai Boris Le Roy Actes Sud Junior cadet, avril 2007, 106 pages, 7 euros A partir de 10 ans C’est le jour des élections des délégués de classe. Le prof lance la procédure sans y croire… Mais certains des élèves s’emparent de ces élections pour en faire un véritable temps de réflexion sur la démocratie, les candidatures, les professions de foi, le débat d’idées, la vie de l’établissement, le rapport avec les « grands », les adultes. Un établissement en ZEP avec ses histoires de violence, d’enfants sans papiers, de reconduite au portail (ou à la frontière ?). Bref un établissement qui vit dans son temps avec des enfants qui essaient de s’en sortir par la voie de la démocratie, de la discussion.. Un livre inégal, avec des longueurs, mais des pages très intéressantes pour servir d’introduction à une éducation citoyenne. Et puis de fort jolies pages sur les premières amours entre jeunes adolescents. [/vc_column_text][divider line_type= »No Line »][image_with_animation image_url= »21087″ alignment= »center » animation= »Fade In » box_shadow= »none » max_width= »100% »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][divider line_type= »No Line »][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]L’élection des délégués de classe devient un vrai support d’apprentissages et d’acquisition de compétences citoyennes qui servent autant la vie associative et citoyenne de nos associations USEP d’école que l’amélioration du climat scolaire. Elles engagent aussi nos élèves vers leur vie future de citoyen éclairé. Là est bien le rôle de notre mouvement humaniste.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
Lorsqu’on parle de démocratie à l’école, on pense souvent aux élections de parents d’élèves. Mais ces derniers n’existent en tant que tel qu’à travers l’enfant, il convient donc de ne pas oublier les enfants et de leur donner la parole lors de cette semaine de la démocratie a fin de les aider chaque jour à devenir le citoyen de demain ! L’enfant peut-il être totalement inclus dans un processus démocratique ? Peut-il réellement prendre des décisions qui vont régir sa vie et peut-être même celle d’autrui ? Les conseils d’enfants de Nantes : 1991, expérience des conseils d’enfants de Nantes : Pourquoi ? Pour gérer l’ensemble de la vie scolaire. Aménagement de l’espace et du cadre scolaire ; Aménagement de l’espace récréatif ; Aménagement du temps et des rythmes, au moins pour le temps de l’accueil périscolaire : définition des activités périscolaires, accueils et restauration…tous domaines où la ville est appelée à intervenir. L’objectif ? Permettre une éducation active de la citoyenneté, comme le définit le Parcours Éducatif Citoyen prévu dans les textes de l’éducation nationale. Dans cette expérience, chaque classe a élu des délégués, selon le fonctionnement de leur choix. En moyenne, deux délégués avec suppléants ont été élus. Ils se réunissaient en conseils réguliers pour prendre les décisions sur la vie de leur école (aménagement d’espaces lectures, modification / création de règles de vie, rotation d’utilisation des cours d’écoles, organisation de fêtes de fin d’année, etc.). On verra aussi apparaitre, par la suite, la création de « systèmes judiciaires internes » organisés différemment selon les écoles, dans lesquels seront décidées d’éventuelles sanctions en cas de transgression des règles. Mais, ces conseils servent aussi à fournir une expertise sur les décisions prises en conseils, pour vérifier leurs cohérences avec les règles/actions déjà existantes. Quels sont les résultats de ces expériences ? Donner la parole aux enfants, les écouter, les faire participer aux décisions sur ce qui les concerne, suscite leur responsabilisation et leur engagement dans la réalisation des projets collectifs. Même si des conflits demeurent, l’ambiance est plus accueillante et les solutions sont plus faciles à trouver. Les règles de vie sont mieux respectées car elles apparaissent comme justes, les récréations sont mieux organisées et la coopération entre les enfants et les enseignants change la relation éducative. A l’heure où des écoles et des méthodes Montessori se popularisent, on voit aussi se développer les idées de Célestin Freinet. Les idées du pédagogue se basent sur un principe assez simple : l’enfant est capable de savoir et de comprendre ce qui est bon ou mauvais pour lui, autrement dit l’enfant peut être responsable. A partir de là, il axe ses méthodes sur la responsabilisation de l’enfant en le laissant s’orienter vers ce qui lui parait être le meilleur choix. Il est intéressant de voir que dans les classes/écoles concernées par ces pédagogies plus démocratiques, l’enfant prend conscience des enjeux autour de décisions qu’il doit prendre et a tendance à se responsabiliser davantage. Les élections de délégués : Les élections de délégués sont un premier pas vers la citoyenneté pour les enfants. Elles leur permettent de mieux appréhender le « monde des adultes » et son fonctionnement. C’est-à-dire apprendre et comprendre les mécanismes de la République. Si la démocratie ne peut se définir et se limiter à l’élection d’un représentant, cela peut être une entrée en matière très enrichissante qui peut laisser émerger des comportements inattendus avec des enfants qui sont parfois en retrait et qui peuvent prendre les élections très au sérieux. C’est un moment très particulier, où vont avoir lieu des comportements que l’on retrouve chez nous, chez les grands ! Je veux parler bien-sûr des alliances « je vote pour toi, si tu votes pour moi ! », mais aussi des trahisons « Tu avais dit que tu voterai pour moi, mais en fait tu as voté pour ta voisine ! » ou la version plus politicienne « (…), mais en fait tu as voté pour toi-même ! ». C’est une expérience particulière où apparaissent des émotions souvent difficiles à gérer : la déception, le sentiment de trahison, la joie, l’envie de narguer les autres, etc. C’est donc peut-être le moment de nommer ces sentiments, de mettre en mot ce que l’on ressent afin d’apprendre à gérer ces émotions ! Vous souhaitez organiser des élections de délégués ou des bureaux d’enfants au sein de votre classe et ou école, retrouvez la procédure ainsi que toutes les fiches outils dans notre article : http://www.folardeche.fr/actualites-ardeche/preparer-elections-bureaux-enfants La vie associative : Vous l’aurez compris, être citoyen ce n’est pas simplement élire quelqu’un. Être citoyen c’est prendre des décisions, c’est connaître les mécanismes de son environnement, c’est respecter ses droits et devoirs mais c’est surtout agir en connaissance de cause. Et quoi de mieux que d’agir au sein d’une association ? Une association c’est un groupement de personnes, avec un point commun qui les rassemble et qui agissent ensemble en mettant en commun leurs connaissances ou leur activité, dans un but autre que le partage de bénéfices. Alors, il semble bon pour promouvoir la démocratie d’encourager à la pratique associative, en dehors de l’école (club sportif par exemple) mais aussi au sein de l’école via des associations complémentaires de l’école. Il est, donc, possible dans les classes que les élèves prennent la décision d’adhérer à une association, c’est ce qu’il peut être fait avec l’USEP et de bénéficier de ce fait de leur première licence sportive. Ils peuvent également décider ensemble de participer ou non à un événement organisé par le comité USEP ou encore d’organiser eux-même une rencontre comme cela se passe chaque année dans les écoles de Vernoux, de Rompon ou d’Eclassan, … Dans cet exercice, nous retrouvons une réelle pratique de la démocratie au sens premier du terme qui tient sa racine du latin « dêmos » (peuple) et « kratos » (pouvoir). C’est-à-dire qu’ici les élèves qui sont le peuple de leur système (la classe), agissent et décident ensemble pour la création d’événements. « Les enfants sont acteurs mais aussi auteurs de leur pratique sportive et éducative. »
Plaidoyer USEP pour le développement du sport scolaire 1er degrè de l’école publique La démocratisation du sport sous-entend une politique nationale qui s’adresse à toute la population et à tous les niveaux de pratique. Le sport a des vertus lorsqu’il est appréhendé comme vecteur d’éducation, de libération, permettant à chacun(e) de développer ses capacités inventives et créatrices, sa liberté d’agir, de s’exprimer, de se dépasser. Une politique sportive doit réaffirmer la laïcité, la mixité sociale et la place des femmes dans la pratique sportive et associative. Dans une société où les jeunes sont parfois en perte de repères, en souffrance dans un contexte difficile, le goût de la pratique sportive et de l’engagement associatif leur donne l’occasion de prendre des initiatives, des responsabilités, de faire des choix de manière éclairée, tout simplement de s’impliquer dans la vie de la cité. La capacité d’agir au sein d’une démocratie participative et contributive est un élément constitutif du vivre ensemble. Créer les conditions pour la faire vivre dès le plus jeune âge permet de favoriser les effets dans la vie de tous les jours : estime de soi, meilleure compréhension de l’Autre, échange de points de vue, critique constructive, implication dans la vie citoyenne,… Ainsi, le sport scolaire proposé aux plus jeunes enfants répond aux enjeux de réussite éducative, de santé, de cohésion sociale. La lutte contre la sédentarité passe par une plus grande accessibilité aux activités sportives La moitié des enfants français ne pratique des activités physiques et sportives que par l’intermédiaire de l’Ecole, c’est pourquoi la synergie Education Physique et Sportive et USEP doit être entretenue. Si l’accès de toutes et tous aux activités physiques et sportives commence à l’école il n’en est pas moins primordial d’élargir la culture sportive des enfants à d’autres pratiques : celles proposées à l’occasion du temps périscolaire, celles proposées par le monde sportif fédéral, celles qui s’organisent au sein du milieu familial. En développant des partenariats constructifs avec les fédérations sportives et les collectivités territoriales, l’USEP est le partenaire privilégié pour établir la passerelle entre l’école et le sport civil. Le parcours sportif contribue au parcours de réussite scolaire Ce sont les valeurs de l’école de la République qui sont au cœur de notre pratique sportive associative. Le sport scolaire favorise l’apprentissage de la citoyenneté et de la responsabilité. Il apprend le respect de soi-même, le respect de la règle, le respect de l’arbitre, le respect de l’adversaire. Privilégiant l’engagement collectif, il valorise la coopération et permet l’épanouissement de la solidarité collective. Le sentiment d’appartenance et de cohésion sociale contribue au vivre ensemble Par l’implication des enfants dans l’organisation de rencontres et dans la vie de l’association, le sport scolaire favorise des espaces de socialisation, de concertation, de débat, participant ainsi à la formation du citoyen sportif. Il contribue à l’égalité des chances car tous les élèves ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Une communauté d’action pour mieux agir Les responsables associatifs de l’USEP sont majoritairement enseignants car les activités de sport scolaire initiées à l’école donnent du sens aux apprentissages. Cependant, l’organisation des temps périscolaires est l’occasion de regrouper des acteurs multiples (parents, collectivités, clubs sportifs,…) autour d’un projet commun. Celui de s’organiser dans le but de garantir, à tous les enfants, un accès facilité et plus égalitaire aux activités sportives. Ainsi, pour développer une politique, du local au national, en faveur du sport scolaire des écoles primaires publiques, une série de mesures concrètes peuvent être envisagées pour répondre aux défis à relever. Développer la pratique de sport scolaire dans les écoles publiques : – Inciter à la création d’une association sportive USEP dans chaque école par la mise en place d’un référent « association et sport scolaire 1er degré USEP » à l’échelle d’un bassin de collège de secteur : ce référent de proximité ayant pour mission d’aller rencontrer les écoles non affiliées et de dynamiser la création et l’animation des associations USEP. – Aider financièrement la prise de licence USEP notamment pour les enfants des quartiers prioritaires. – Faciliter la mise en œuvre de formations USEP pour les enseignants tant en formation initiale (Ecole Supérieure des Professeurs des Ecoles) qu’en formation continue y compris des formations à l’échelle locale pour favoriser la création de communautés éducatives. – Favoriser la mise en place d’un référent sport scolaire 1er degré USEP par académie ou par région pour coordonner la politique du Ministère de l’éducation nationale avec les projets des collectivités locales et ainsi développer les actions et les formations. Intégrer le parcours sportif dans le parcours de réussite scolaire : – Elaborer un contrat d’apprentissage avec l’enfant dans une activité sportive ou associative et l’intégrer à son évaluation globale. – Envisager un brevet sport scolaire USEP de « jeune officiel » (arbitre, organisateur, responsable,…) délivré au cycle 3 (qui serait validé par 2 paliers à passer, l’un en élémentaire et l’autre au collège) Faciliter l’accessibilité aux activités sportives pour les enfants : – Permettre que la licence USEP offre une passerelle gratuite avec les clubs sportifs pour quelques premières séances. – Faciliter la mise en œuvre des formations USEP en direction des acteurs du temps périscolaire pour porter les activités de sport scolaire au cœur des Projets Educatifs De Territoires. – Développer le modèle de rencontre sportive USEP inclusive (accessible à toutes et tous quelles que soient ses potentialités) notamment au sein du cycle 3. Favoriser et valoriser l’engagement associatif : – Au niveau des enfants : envisager l’accueil des conseils d’enfants usépiens dans les instances de décisions (conseil d’école, d’établissement, conseil des collectivités,…) – Au niveau des adultes : reconnaissance de l’engagement associatif, dans les parcours professionnels des enseignants comme des parents par un accès facilité aux formations USEP, des compensations de décharge ou crédits temps, une reconnaissance Validation des Acquis d’Expérience (en lien avec le compte d’engagement citoyen), une prise en compte positive de l’engagement associatif dans la formation et tout au long de la carrière professionnelle. Le comité directeur national USEP
L’USEP, secteur sportif de la Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche, lance aujourd’hui une large campagne de financement pour l’un de ses plus gros événements : le VIDA – Voyage Itinérant à la Découverte de l’Ardèche ! Pour contribuer à ce projet, cliquez ICI et découvrez le dans son ensemble. Le VIDA : c’est quoi ? Venus de toute l’Ardèche, les élèves de cycle 3 viennent effectuer une itinérance de 60 km, à la découverte du département à vélo. L’objectif pour les enfants : Découvrir l’intégralité de l’Ardèche par le biais des différents parcours proposés et étudier les paysages, les contextes géographiques et historiques, les enjeux économiques, tout en respectant les grands principes de la sécurité routière. Nous avons besoin de vous pour : Pérenniser notre action ; organiser la manifestation de manière optimale ; sensibiliser à la sécurité routière ; continuer d’œuvrer pour le Vivre Ensemble ; … et bien plus encore. Grace à vous, nous pourrons : Prendre en charge les transports des écoles pour rendre l’événemen t accessible à tous ; pérenniser notre action ; valoriser les bénévoles présents sur la manifestation ; acheter du matériel et, pourquoi pas, offrir un casque de vélo à tous les enfants participants. L’USEP, c’est 36 000 manifestations locales et nationales par an, c’est 9285 associations, 776 807 enfants, 47 036 adultes L’USEP Ardèche, c’est 5 742 enfants de 3 à 11 ans, 326 adultes et 63 associations Notre mission : développer, organiser et promouvoir la pratique sportive auprès des enfants scolarisés dans les établissements publics du Premier Degré. Pour soutenir cette action, c’est simple. Cliquez ICI et découvrez l’ensemble du projet.
Cher-e-s ami-e-s, Nous avons le plaisir de vous présenter la plateforme numérique de ressources P’Tit Tour. Jusqu’en 2015, pour accompagner l’opération P’tit Tour, deux livrets d’activités étaient distribués aux participants. Le Comité directeur national de l’USEP a fait le choix de faire évoluer cette démarche et de vous proposer un outil numérique offrant de nouvelles possibilités : – des situations pédagogiques interactives et variées – une plus grande accessibilité : PC, tablettes – un support à la transversalité des enseignements – des liens avec d’autres outils USEP Premier chantier de cette envergure dans le domaine du numérique à l’initiative de l’USEP, ce projet a été développé avec la société Tralalère, et conçu en partenariat financier et pédagogique avec l’association Prévention MAIF qui partage certains modules. Merci aux membres du GT Manifestations nationales qui ont également participé à la conception des différents modules. Vous y découvrirez : – Des jeux pour les enfants (maternelles, CP, CE1 et les CE2, CM1, CM2): Prépare ta sortie, En route pour l’aventure, A toi d’agir… – Une carte interactive permettant de suivre en direct toutes les étapes du P’tit Tour – Des ressources pédagogiques
Le Comité USEP, dans la cadre de son contrat d’objectifs avec le Conseil Départemental, peut vous aider à financer vos transports pour vous rendre sur les rencontres USEP. En effet, le comité USEP permet à chaque classe de se rendre sur 1 rencontre de secteur et 1 rencontre départementale par année scolaire, en participant (en partie ou en totalité selon les cas) au frais de transport. Pour que la prise en charge soit possible, plusieurs conditions sont requises : – Le groupe classe doit être affilié à l’USEP. – La rencontre doit être déclarée dans le calendrier USEP (soit départemental soit de secteur) – La classe doit faire la demande de prise en charge en retournant à l’USEP le document « Demande de Prise en charge » (Une fiche par classe) Voici une explication sur les demandes de prise en charge: Nous prenons ici l’exemple d’un raidillon (rencontre départementale) mais cela est également valable pour les rencontres de secteur : | Cas | Explication | Coût du Car | Qui fait la demande de prise en charge | Prise en charge| | n°1 | La classe A se déplace seule | 500 € | la classe A | 500€ pour la classe A| | n°2 | La classe A et la classe B partagent le car | 500 € | la classe A et la classe B | 250€ pour la classe A et 250€ pour la classe B| | n°3 | La classe A et la classe B partagent le car | 500 € | la classe A uniquement | 250€ pour la classe A – la classe B payera 250€| | n°3 | La classe A et la classe B partagent le car pour une rencontre Neige | 500 € | la classe A uniquement | 125€ pour la classe A et la classe A payera 125€- la classe B payera 250€| * Dans tous les cas, les classes, qui font une demande de prise en charge « Rencontre Départementale », ne pourront plus refaire de demande dans l’année scolaire Cas Particuliers : Les Journées Neige : La prise en charge est de 50% de la part du transport de la classe (sauf si la rencontre est un mercredi : 100%) Le VIDA : Prise en charge de 50% de (TRANSPORT ALLER + TRANSPORT RETOUR)
Le Comité USEP possède du matériel sportif et pédagogique qu’il met à disposition de ces associations. Cela va du petit matériel (plots, chasubles, …) au gros matériel (vélo, cages de hand, …) en passant par tous les ballons, documents pédagogiques, … – La réservation du matériel se fait sur simple demande à usep@folardeche.fr – Le prêt de matériel est gratuit pour les adhérents USEP. – Ce prêt s’effectue sur une période de vacances scolaires à vacances scolaires. – Vous pouvez retirer ce matériel au siège de la FOL à Privas. Vous trouverez la liste du matériel dans le document situé en annexe.
Soucieux de développer de véritables manifestations vélo en Ardèche, le Comité USEP 07 a mis en place, pour la première fois, en 2013, une manifestation sportive et éducative d’envergure. Celle-ci a permis, à l’époque de rassembler 325 enfants et 75 adultes sur 2 jours dans la Vallée de l’Eyrieux. Victime de son succès, la deuxième édition du VIDA a connu deux sessions de 2 jours dans la Vallée de l’Eyrieux regroupant chacune 325 enfants et 75 adultes soit un total de 800 participants, Pour cette deuxième édition, nous avons voulu mettre l’accent sur la découverte du patrimoine local ardéchois en organisant de nombreux ateliers sur les thématiques locales (moulinages, étude de paysage, faune, flore, …). Cela n’aurait pas été possible sans l’investissement de nos nombreux partenaires que nous remercions vivement. Pour cette 3ème édition, nous avons pu rassembler environ 650 enfants et 150 adultes. Celle-ci s’est organisée avec de nombreux caractères innovants : La création d’un parcours dans le sud Ardèche, la création d’un format différent pour le VIDA Eyrieux (sur 3 jours), la concrétisation de nouveaux partenariats, … Cette année, l’accent a été mis sur le volet Sécurité Routière. En effet, nous sommes convaincus que c’est dès le plus jeune âge qu’il faut agir en terme de sensibilisation aux dangers de la route … trop d’accidents sont dus à un comportement irresponsable des usagers … et nous sommes convaincus aussi que les enfants avertis et sensibilisés, adapteront leur conduite et aideront leurs parents à changer leurs comportements irresponsables. Pour la 3ème année consécutive, l’USEP (union sportive de l’enseignement du premier degré) organise en partenariat avec la Direction Académique des Services de l’Education Nationale l’opération VIDA afin d’initier des élèves des classes de primaire publique de cycle 3 du département au voyage itinérant à la découverte de l’Ardèche, dans le cadre du P’tit Tour à vélo USEP. Si les deux premières éditions eurent lieu dans la vallée de l’Eyrieux sur la superbe voie verte de la Dolce Via, l’édition 2015, déclarée année du vélo et des mobilités actives, proposait avec une grande participation des professeurs des écoles du secteur, une version dans l’Ardèche du sud, en empruntant la nouvelle voie verte partiellement aménagée sur le tracé de l’ancienne voie ferrée du Paris Lyon Marseille fermée en 1971. Cette voie verte constitue un formidable outil de développement touristique et de découverte du territoire. De magnifiques ouvrages d’art, ponts et viaducs, jalonnent cet itinéraire oublié durant des décennies avant que ce projet d’aménagement en voie douce ne voit le jour. A terme, il sera possible de relier Vogüé à St Paul le Jeune à vélo sans emprunter les routes ouvertes à la circulation. Au départ du Gymnase des Antalots à Ruoms, ce furent ainsi ce lundi 11 mai près de 200 élèves de 7 classes originaires de tout le département dont certaines venues du Nord de l’Ardèche (Peaugres) qui participèrent à l’opération. Avec le concours de Prévention Maïf, des moniteurs stagiaires en formation du CREPS de Vallon Pont d’Arc et du cyclo-club annonéen, les jeunes cyclistes, leurs enseignants et les parents d’élèves ont pu apprécier ce parcours original au relief très peu marqué. Une sortie sur deux jours qui a permis aux enfants de terminer en beauté les situations d’apprentissage vélo et sécurité routière mises en place en classe. Grâce au concours de la Mairie de Grospierres, les parties non aménagées de la voie ont pu été débroussaillées afin de permettre le passage de ce jeune peloton très enthousiaste. Le mardi, une boucle de 25km leur a permis de découvrir le paysage de Grospierres, Berrias et alentours. La semaine du 18 au 22 mai, il s’agit du VIDA Eyrieux qui a été organisé, troisième année consécutive pour cette manifestation : avec 12 classes issues de tout le département !! VIDA Eyrieux (Sur 2 jours) Les enfants ont effectué près de 60 km sur 2 jours, découvrant, au cours de leur périple, le patrimoine local de la Vallée de l’Eyrieux. Le premier jour, le parcours programmé était de 30km, de St Martin de Valamas aux Ollières sur Eyrieux. L’hébergement a été organisé sur les campings des Ollières afin que chaque élève récupère les forces nécessaires pour terminer les 30 km restant le lendemain : la Dolce Via jusqu’à La Voulte ainsi qu’une portion de la Via Rhôna jusqu’au Pouzin, lieu où a été organisée l’arrivée de ce périple éducatif et sportif. VIDA Eyrieux (Sur 3 jours) Les enfants ont effectué le même parcours à vélo mais deux nuitées ont été organisées sur les campings des Ollières afin de consacrer la journée du 2ème jour à des ateliers de découvertes culturelles et sportives et que chacun vivent des sensibilisations à la sécurité routière. Au programme : Randonnée pédestre au belvédère de St Michel de Chabrillanoux, sensibilisation aux dangers sur la route par la Sécurité Routière grâce à un simulateur et par Prévention Maïf grâce à des parcours de maniabilité vélo, un atelier mécanique proposé par les bénévoles du cyclo-club annonéen et enfin découverte du patrimoine local : les métiers de la laine par Ardelaine , la faune locale par la Fédération de Chasse . Un grand merci à Terre Adélice qui a permis à chacun des enfants de découvrir le patrimoine local en se restaurant d’une petite glace bien méritée après les 30 kilomètres journaliers à vélo. Nous en profitons pour remercier tous ceux qui entretiennent ces chemins et voies afin de rendre possible le passage de ces enfants à vélo : en effet, il est nécessaire de les entretenir et de continuer à les aménager afin que de nombreux enfants et adultes puissent les emprunter en toute sécurité.
Dans un souci constant de former les citoyens de demain, le comité USEP 07 et la FOL 07 proposent de nombreuses manifestations sportives, éducatives et culturelles. Cette année, en partenariat avec la Direction Académique des Services de l’Education Nationale et le Conseil Départemental de l’Ardèche, ils ont souhaité mettre l’accent sur la lutte contre les discriminations en donnant la parole aux enfants. Les élèves des écoles primaires publiques de Villeneuve de Berg, Chomérac et du Pouzin ont donc participé le 7 mai dernier à un Congrès des enfants au sein même de l’Hôtel du Département, haut-lieu de prise de décision. La question de ce congrès était la suivante : Les différences, l’égalité, le vivre ensemble (droits, devoirs) : comment lutter contre toutes les formes de discrimination ? Il s’agit d’un véritable projet pour ces classes car tout au long de l’année, les enfants ont travaillé sur cette thématique des discriminations. Nous remercions d’ailleurs vivement l’investissement des professeurs des écoles : ils ont permis de rendre leurs enfants prêts à vivre ce congrès des enfants. Après l’accueil chaleureux ressenti au sein des mots prononcés par Jacques MEGE, président de l’USEP, Nathalie MARTELLI, secrétaire générale de la FOL, Raoul L’HERMINIER, élu du Conseil Départemental et Michel MILHAUD, Inspecteur de l’Education Nationale, les enfants ont pu, à leur tour ouvrir ce congrès en présentant leurs travaux : affiches, dessins, pancartes et même des chants ont été proposés à l’assemblée. Par la suite, les enfants des différentes écoles ont été regroupés afin de constituer des groupes de travail hétérogène. Après un petit exercice de brise-glace qui a permis de mieux se connaître, les enfants ont ensuite participé aux ateliers suivants : HANDICAP – Découverte d’une activité physique adaptée pour les déficients visuels : le Torball. – Découverte de la Déficience Visuelle au quotidien (à travers des albums de littérature jeunesse accessibles aux enfants aveugles et la découverte du braille) DROITS DES ENFANTS – Participation à un jeu de Rôle où les enfants vivent des situations de discriminations et échangent sur leurs ressentis. – Atelier de production sur les droits et les devoirs des enfants. RACISME – Découverte d’albums de littérature jeunesse et débats autour de ces albums – Découverte de « Mots sans frontières » afin de prendre de conscience que de nombreux mots de la langue française ont des origines diverses et variées. Nous remercions vivement les animateurs USEP qui ont pu prendre en charge ces ateliers et les faire vivre toute la journée afin que chaque enfant participent à l’intégralité de ces ateliers. Cette journée s’est achevée autour d’un goûter convivial et de cadeaux souvenirs offerts à tous par le Conseil Départemental.
Objectifs de la journée Suite à la signature de la convention entre le Comité Départemental USEP de l’Ardèche et le Secours Populaire Français 07, les deux partenaires ont décidé de mettre en place des nouvelles actions communes à destination des enfants de cycle 2. La thématique de la Santé nous semble capitale à aborder dans les écoles primaires publiques, c’est pourquoi il nous paraît indispensable de travailler ensemble sur l’alimentation afin de sensibiliser les enfants sur le fait que, pour être en bonne santé, il faut bien manger et cela va de pair avec la pratique d’une activité physique et sportive régulière c’est-à-dire bien bouger . Contenu de la journée Lors de cette journée, divers ateliers sont proposés. Tous ont un volet sportif (afin que les enfants prennent conscience qu’il faut bien bouger ) et un volet de sensibilisation sur la thématique bien manger : – Parcours moteur à la découverte de l’importance de l’eau pour notre corps – Course d’orientation sur les fruits que nous consommons (et d’où ils viennent : fleurs, arbres, …) – Course au repas équilibré – Marelle à la découverte des groupes d’aliments – Activités de visée avec les sarbacanes afin de prendre conscience de l’importance d’éviter les aliments trop gras, trop salés, trop sucrés. … De plus, les enfants participeront à – Un débat d’idée qui sera organisé sur la question du bien manger- bien bouger – Un atelier d’expression où les enfants dessineront des « visages aliments ». – Une découverte d’albums de littérature jeunesse sur la thématique … En amont de chaque journée, les classes auront travaillé sur la thématique en classe grâce, notamment à l’intervention d’une diététicienne. Le jour de la sortie, tous les enfants auront un pique-nique équilibré qui aura été élaboré avec la diététicienne. Public Ciblé : cycle 2 Date et Lieu : – Le Mardi 3 Mars à Privas (Stade du Lac) – Le Mardi 10 Mars à Aubenas (Stade Ripotier) – Le Mardi 17 Mars à Annonay (Parc Déomas) N’hésitez pas à nous contacter ! —- Post scriptum Inscription possible jusqu’au 4 Février 2015, alors n’attendez pas !! Renvoyez-nous vite votre fiche d’inscription. Partenariats sur ces journées : Le Secours Populaire Français 07 – Les diététiciennes.
Soucieux de développer de véritables manifestations à vélo en Ardèche, le Comité USEP 07 et le Conseil Général ont réussi leur défi !! En effet, alors que la VIDA 2013 a permis d’accueillir 300 élèves… la VIDA 2014 a permis d’en regrouper près de 600. Accompagnés de plus de 150 adultes, les 600 élèves des écoles primaires publiques du département ont pu participer à ce Voyage Itinérant à la Découverte de l’Ardèche. Au programme des deux jours : – 60 km à vélo le long de la Dolce Via et de la Via Rhôna – Dégustation de produits locaux (Terre Adélice) – Show-spectacle sur 500 ans d’inventions (Arche des métiers) – Ateliers de découverte sur des thématiques liées à la Vallée de l’Eyrieux (Ecomusée des Terrasses, Fédération de Chasse, Ardelaine, Association BEED, …) La nuitée a été effectuée à mi-chemin de ce parcours, aux Ollières. Les écoles présentes : Lundi 19 et mardi 20 mai : Peaugres / Le Cheylard / Vernoux / St Barthélémy Grozon / St Georges les Bains / Alissas. Jeudi 23 et Vendredi 24 mai : Cheminas / Etables / Préaux / St Péray / Tournon Jean Moulin / Cornas / Coux Village / Coux Masneuf / Chomérac. Nous vous attendons tous pour la VIDA 2015 …
Au centre du village de St Sylvestre, tout était prêt de bon matin pour accueillir les 300 jeunes randonneurs sur le chemin qui monte à la Châtaigneraie. Âgés de 5 à 7 ans, les élèves des 14 classes des écoles primaires publiques du nord de l’Ardèche ont pu vivre une journée sportive et culturelle à la découverte du territoire et, plus particulièrement, d’une de ses spécificités : la châtaigne. Tout au long de cette journée ensoleillée, les jeunes ardéchois, venus d’Alboussière , Sarras , Arras, Vion, St Jean Muzols, Préaux, St Georges les bains, Annonay et St Marcel d’Ardèche, ont, à tour de rôle, arpenté les sentiers de randonnées autour de St Sylvestre et ceci, grâce à l’aide précieuse de Céline SOURIMANT et Franck MARCHAND, Conseillers Pédagogiques des circonscriptions d’Annonay et de Guilherand. Ils ont également appris auprès d’Evelyne Marcy, son métier de castanéicultrice, et découvert tous les produits à base de châtaigne avec le Comité Interprofessionnel de la Châtaigne d’Ardèche. Par petits groupes, ils ont écouté attentivement le conte Claire et l’oiseleur, d’André Griffon et Damien Gelly, lu par les bénévoles de Lire et Faire Lire, et, grâce à des ateliers pédagogiques, ils savent désormais distinguer le marron et la châtaigne. Ils ont également dégusté une rôtie de châtaignes et joué à des jeux de société, apprenant encore en s’amusant sur ce fruit si emblématique de l’Ardèche. L’enchaînement des activités se déroula dans la sérénité et la bonne humeur. Après un goûter offert par les Marrons Sabaton, ils sont repartis, incollables (ou presque) sur la châtaigne !
L’association USEP doit avoir obligatoirement un compte séparé de la coopérative scolaire. 1) La principale source de financement est le règlement des licences par les parents volontaires (il est nécessaire que l’adhérent paie tout ou une partie de sa licence. C’est un acte d’engagement) 2) Les partenaires institutionnels : Communes, Conseil Général, etc.… Bon à savoir : En Ardèche, le conseil général donne une subvention à toutes les associations USEP dans la limite de 50 % des frais de fonctionnement et 70 % des transports ! Renseignez-vous auprès du comité. _ • une demande argumentée : Activités sportives extrascolaires diversifiées, politique éducative à moindre coût, rayonnement de la commune, animateurs USEP (enseignants, parents) bénévoles, vie associative, apprentissage de la démocratie, aide matérielle (transports, matériel sportif) et pédagogique (formations, documentation, intervenants). _ • un budget prévisionnel : Recettes : subventions communales, participations familles, coopérative, associations parents d’élèves, entreprises Charges : adhésion, goûters, matériel vidéo, appareil photo pour expo de fin d’année, matériel sportif, récompenses, location de véhicule, tentes, repas, inscriptions des adultes… 3) Les partenariats locaux : Ils peuvent être réalisés à l’occasion d’opérations où chacun a des intérêts communs : _ • association de parents d’élèves, autres associations, _ • coopérative scolaire lors d’un co-financement sur une action commune. _ • projet d’école, _ • autres : commerçants, grandes surfaces (l’aide peut être sous forme de dotation matérielle : goûters par exemple). 4) Partenariats ciblés sur certaines actions. Ex : LA SANTE Les associations maternelles ont reçu le CD « attitude santé » dont plusieurs pages apportent des informations importantes sur les partenariats financiers possibles lors d’une action pour la santé. 5) Le Comité USEP peut également vous aider à prendre en charge certains transports. Vous trouverez, en téléchargement, la notice de prise en charge ainsi que la demande à remplir en cas de demande de remboursement de transport.
Jouons la Carte de la Fraternité A l’occasion du dipositif Jouons la Carte de la Fraternité, L’USEP et Lire et faire Lire s’associent une fois de plus pour organiser une journée phare à destination des enfants des écoles primaires publiques. Au programme : – Ateliers d’écriture : Sur une carte postale dont la photographie met en avant un certain nombre de valeurs, les enfants écrivent un message fraternel et l’adressent à des personnes de leur département, dont les coordonnées ont été prises au hasard dans l’annuaire. – Jeux Collectifs – Coopératifs (Kinball / Tchoukball) – Lecture d’albums sur le thème de la journée – Randonnée jusqu’à la Poste du village pour un envoi collectif des cartes. Vous devez apporter, le jour de la rencontre une production faite en classe. Celle-ci sera exposée lors de cette journée « Jouons la Carte de la Fraternité », puis exposée à l’occasion du « Printemps de la Laïcité », organisé par la Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche, le 6 avril à Meyras. Thème de la production : Les Valeurs de l’Ecole Publique et de l’USEP, vues par les enfants. Ce projet simple, poétique et politique, manifeste notre attachement aux semaines d’éducation contre le racisme et à la lutte contre toutes les formes de discrimination. Il s’adresse prioritairement aux classes de cycle 3. Votre inscription est à nous retourner, au plus tard, le 19 février
En mai 2013, 400 personnes ont participé à la première édition de cette manifestation à vélo : La VIDA, ou Voyage Itinérant à la découverte de l’Ardèche. Organisée par l’USEP, celle-ci s’est déroulée sur la Dolce Via, ancienne voie de Chemin de Fer, ainsi que sur une partie de la Via Rhôna. Le thème de cette année était l’eau. Les enjeux de cet événement sont multiples : – Développer un projet cycliste pédagogique qui confortera les plus petits dans l’utilisation d’un mode de locomotion écologique. – Les confronter à une première expérience du code de la route en toute sécurité. – Et enfin leur faire connaître et découvrir le patrimoine ardéchois et locale de la vallée d’Eyrieux. Ainsi, le lundi 13 mai, ce sont 14 classes accompagnées de leurs enseignants, parents accompagnateurs et bénévoles, qui se sont lancés sur un itinéraire de près de 60km à parcourir en deux jours. Le premier jour, ils ont parcouru 30km, de leur départ à Martin de Salavas jusqu’aux Ollières, où en fin d’après-midi, les enfants ont eu l’occasion de profiter d’activité sportives et culturelle. Pour la nuit ainsi que pour le dîner, il s’agit des campings de des Ollières qui les ont accueillis. Le deuxième jour, ils se sont lancés sur la suite du parcours (où quelques surprises les attendaient, notamment un passage au glacier Terre Adélice…), de la Dolce Via jusqu’à la Voulte, en passant par la Via Rhôna jusqu’à leur arrivée finale au Pouzin ! Une ambiance conviviale, propice aux échanges et aux rencontres, dans un cadre sportif, écologique et culturel ! Les 400 participants à cette première édition de la VIDA en ont fait une réussite, lui donnent un avenir certain, et enrichissent ses ambitions : la faire se développer sur toutes les Voies Vertes ardéchoises, pour l’ouvrir à des milliers d’élèves des écoles primaires de l’ensemble du département. Si vous êtes intéressés pour participer à l’édition 2014, n’attendez-pas … contactez-nous au plus vite …
L’éveil aux cinq sens en maternelle Avec l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré Faire pratiquer des activités physiques et sportives aux enfants de 3 à 5 ans n’est pas chose aisée. Défi relevé en Ardèche, avec un incontestable succès, pour de nombreux élèves des écoles publiques avec la Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche et son secteur sportif, l’USEP, l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré public. Née de l’idée de proposer la découverte sensorielle des activités physiques et sportives, cette manifestation a vu le jour l’année dernière. Pour sa première édition, 4 journées avaient été organisées, permettant à 650 élèves de maternelle de participer à cet espace de rencontre, d’échanges et d’expression. Cette année, devant le succès rencontré, 5 journées ont été organisées dans le département au bénéfice de 800 enfants de 3 à 5 ans. C’est ainsi que le mardi 20 novembre dernier, 190 élèves des classes maternelles du Nord Ardèche se sont déplacées jusqu’au gymnase de Vernosc : Nous avons pu y retrouver les classes de Vernosc, Sarras, Sécheras, Arras, Eclassan et Vion. Pour le secteur Centre, afin de conserver la qualité de ce moment vécu par les enfants, 2 journées ont été organisées, permettant d’accueillir 250 élèves. Le jeudi 22 novembre, le gymnase du Pouzin a ouvert ses portes aux classes du Pouzin, de Saint-Sauveur-de-Montagut, de Saint Michel d’Aurance ainsi que de l’école René Cassin à Privas. Le vendredi 23 novembre, c’était au tour de Cruas de nous accueillir dans son gymnase : les enfants des écoles de Coux Masneuf, de Flaviac et de Saint-Georges les-Bains ont alors pu se rencontrer et partager cette journée ensemble. Il en est de même pour le secteur Sud, où ce sont près de 370 enfants qui ce sont déplacés à la Halle des Sports d’Aubenas : un moment que les enfants des classes de Villeneuve de Berg, des Assions, de l’école Beausoleil à Aubenas, de St Sernin, de St Priest, des Vans et de l’école Baza de Aubenas ne sont pas près d’oublier. Le principe de cette journée est d’allier chacun des cinq sens à une activité sportive afin que les enfants découvrent l’EPS en s’amusant et ceci au travers de sept ateliers différents, alternant des temps sportifs et des temps de concentration. – Le Goût : Kim goût – L’Odorat : Course d’Orientation Odorante – La Vue : Les Cambrioleurs – Le Toucher : Jeux de Ballons – L’Ouïe : Chaises musicales – Attrape-Souris Le septième atelier organisé en parallèle est un atelier de langage où les enfants ont pu faire des expériences sur ces mêmes thèmes et découvrir des principes fondamentaux : * L’importance des yeux et de la lumière pour voir. * On ne touche pas qu’avec les doigts mais avec la peau. * On dit souvent que l’on goûte avec la bouche, mais il ne s’agit pas des dents ni des lèvres qui nous servent à goûter mais bel et bien de la langue. Un excellent moyen pour éveiller leur curiosité d’autant que le thème des cinq sens sera repris et étudié en classe tout au long de l’année par les enseignants.
Le Comité Régional USEP organise une Formation d’Animateurs USEP Formation fédérale USEP du 26 au 29 août 2012 sur le site de l’Association TSF de Voiron->http://www.tremplinsport.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=22&Itemid=34 (38) Cette formation s’adresse à tout adulte licencié des départements de la région Rhône-Alpes. Le coût du stage s’élève à 150 € qui seront intégralement pris en charge par le Comité Régional. Par contre, les frais de déplacement seront à la charge des participants. L’escalade sera l’activité physique et sportive support de ce stage. Aucune expérience particulière n’est requise pour la pratique de cette APS. Les animateurs USEP intéressés doivent retourner la fiche d’inscription jointe à leur Délégué départemental le plus rapidement possible. Descriptif de la Formation d’Animateurs USEP (cahier des charges national) : -MODULE 1 – L’USEP : se situer dans le la fédération (3h00). -MODULE 2 – L’APS : maîtriser une ou plusieurs A.P.S. (Activités Physiques de Pleine Nature nautiques et terrestres) au service d’un projet, s’approprier la démarche de projet, connaître les formes culturelles et sociales et leurs conditions de pratiques, gérer la sécurité liée à la pratique, organiser une rencontre ou un cycle. (12h00). -MODULE 3 – L’ENFANT : acquérir des compétences dans le domaine de la connaissance de l’enfant, la gestion de groupe d’enfants et de la santé (3h00). 1 -MODULE 4 – L’Association Sportive : acquérir des compétences afin de créer les conditions d’une vie associative pour rendre l’enfant acteur de son association (3h00). Pour toute demande d’information ou pour s’inscrire, s’adresser à Marielle Rochette->usep@folardeche.fr (déléguée départementale). 1 En fonction de l’origine des stagiaires, ce module peut être validé automatiquement et remplacé par des heures supplémentaires dans le Module 2.
Vous allez participez au projet l’USEP au fil du Rhône, le cahier des charges stipule l’élaboration d’un CARNET DE VOYAGE. Nous avons pris la décision de l’élaborer de manière collective et de l’enrichir au fur et à mesure. Voici quelques informations sur ce carnet. Vous allez participer à différentes sorties avec votre classe : – des sorties à votre initiative – une phase locale – ou une phase interdépartementale Après chacune de ces sorties, vous devez élaborer une FICHE DE BORD qui, une fois toutes regroupées, constitueront le carnet de voyage. Votre fiche de bord permettra de rendre compte de ce que vous avez vécu durant cette sortie. 1) Informations sur le fond et la forme : Elle sera sous le format A3 paysage et sous format numérique (photo de votre réalisation à nous envoyer avant le 10 juin). Afin de vous aider, nous vous aiguillons sur la réalisation. Il faudra respecter les contraintes suivantes : – Devront être présents sur votre fiche de bord : 1 photo, 1 dessin ou croquis du texte et 1 objet trouvé sur la rencontre (et pourquoi cet objet ??) – Les informations sur la sortie (où et quand) et sur la classe (signature de la classe) – Chaque fiche de bord devra aborder la sortie effectuée selon les 6 sens : les 5 sens habituels + le sens social c’est à dire la rencontre. 2) Des pistes de travail sur le texte : Votre texte pourra prendre la forme de n’importe quel type de texte : – Calligrammes – Poésies – Acrostiches – Article de presse – Recette de cuisine – … 3) Une bibliographie sur les carnets de voyage : – Collection « Les Carnets de route » édition Epigones (Pacifique, Chine, Pole…) – Collection « Carnets du monde » édition Albin Michel (Sénégal, Pérou…) – Mes carnets du Mexique par Chloé Fontaine – Bhoutan par Chloé Fontaine – Souk et Saveurs en Tunisie par May Angeli – Carnet polaire par Christophe Blain – Cacao, un village Hmong par Cathy Beauvallet – Il était une fois dans la forêt – Emmanuelle Grundmann Explorateurs – Olivier Besson Souks et saveurs en Tunisie – May Angeli Bhoutan : le royaume de Bouddha – Cloé Fontaine Sydney : au fil de l’eau – Florence Decamp Petit carreau, ou l’aventure singulière d’un modeste carreau de céramique promis à un riche avenir – Ecrit et ill par Tosca Madagascar : une mission humanitaire – Joële Godard Carnets de voyage